L’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH), a appelé le 22 avril, les citoyens congolais à connaître non seulement la loi mais aussi de maîtriser les mécanismes de protection.
Cet appel a été fait au cours d’une session de formation et de sensibilisation à l’attention des syndicats étudiants et des mouvements citoyens y compris ceux de la société civile, en vue de contribuer à la réduction des arrestations arbitraires, détentions illégales et des actes de torture au Congo.
Les jeunes sont discriminés et rencontrent des obstacles quand il s’agit de leurs droits à cause de leurs âges. Ce qui constitue un frein à la reconnaissance de ces droits par les autorités lors des revendications de ce qui leur revient de [droit]. Il est alors important de les promouvoir pour les mettre à l’abri de toute interpellation par la force de l’ordre au cours d’une quelconque manifestation.
Pour le juriste Prince Matoko, « Les droits humains, c’est de montrer avant tout qu’il existe des sources à caractère universel, régional et national, mais aussi des mécanismes chargés d’assurer la protection de tous les citoyens congolais. Malheureusement, beaucoup de nos citoyens ignorent encore les droits de l’Homme qui sont reconnus par la constitution, qu’elle même proclame le principe d’égalité ».
Et d’ajouter qu’ « Il appartient aux citoyens de connaître non seulement la loi mais aussi de connaitre les mécanismes de protection et à quel moment saisir ces institutions ».
Malgré l’existence du Code pénal au Congo, la notion de torture n’est jamais prise en compte. C’est ainsi que l’OCDH plaide pour la révision du code a pour que cet aspect soit inséré.
Inscrit dans le cadre du projet Prévenir et agir contre la torture et les détentions arbitraires, la formation a aussi eu pour but, de renforcer les capacités des organisations de la société civile de lutter contre les arrestations et détentions arbitraires ainsi que la torture ou autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Les syndicats étudiants et des mouvements citoyens y compris la société civile constituent un domaine de plus en plus important pour l’OCDH, qui s’efforce à rendre les droits de l’homme plus pertinents et utiles, et chercher à instaurer systématiquement un dialogue avec ces derniers dans l’ensemble des activités.
Notons que cette session de formation a mis l’accent sur l’éducation et la formation axée sur l’égalité, les droits de l’homme et la non-discrimination, l’intégration et le respect de la diversité de manière à favoriser l’édification des sociétés inclusives et pacifiques, a signifié le directeur exécutif de l’Ocdh, Franck Chardin Aubin Tchibinda.