Au cours d’une conférence de presse animée le 22 mai à Brazzaville, le consortium des associations pour la promotion de la gouvernance démocratique et l’Etat de droit (Capged), exige l’ouverture d’une poursuite judiciaire pour faire la lumière sur les réelles causes de l’enlèvement de l’opposant Grâce Herval Mbouity.
Lire aussi : https://labreveonline.com/la-commission-justice-et-paix-plaide-en-faveur-de-la-population-de-ngo/
Enlevé le 11 mai à son domicile, par les personnes non identifiées, le président de l’opposition Lassy Mbouity a été retrouvé dans la nuit du 21 mai dans un état piteux à Brazzaville, au bord d’une rivière qui sépare les quartiers Poto-Poto, Moungali et Ouenzé appelée ‘‘Madoukou’’, portant sur lui, les signes de torture.
L’état de santé de Lassy demeure critique et nécessite une prise en charge médicale urgente. C’est face à cette situation inquiétante, que les Ong qualifient « d’indifférence coupable observée par les autorités compétentes ».
Dans leur déclaration, lue par le coordonnateur du programme de l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (Ocdh), Geodefroid Banga, réclame des mesures concrètes, en exigeant à l’Assemblée nationale d’interpeller les ministres en charge de la sécurité publique et de l’intérieur sur les mesures prises et de communiquer sur son état de santé, tout en assurant ces soins essentiels. Aussi, « une évacuation serait meilleure ».
Ainsi qu’aux forces de l’ordre, notamment la police et la gendarmerie de renforcer la sécurité des personnalités politiques les plus vulnérables, des lanceurs d’alertes et des défenseurs des droits de l’Homme.
L’institution a enfin sollicité aux missions diplomatiques de rappeler aux dirigeants ses devoirs sur la protection de sa population ainsi que ses engagements en matière des droits humains.
Il est interdit de copier ou de reproduire partiellement ou totalement cet article, sans l’autorisation de La Brève Online.
Par Gigie PAMBOU