Dans le but de maîtriser les termes de vente des marchandises au niveau international, le Conseil des congolais des chargeurs (Ccc) a organisé des 20 au 22 avril 2022 à Pointe-Noire, un séminaire sur la vulgarisation des incoterms 2020.
Le risque lié à la responsabilité lors du transport des marchandises est bien réel lors de ventes de marchandises à l’international. Mieux vaut donc en maîtriser les termes, afin d’éviter les verbes qui peuvent entraîner les malentendus lors de la vente de ces dites marchandises à l’international.
Les incoterms, s’ils sont mal choisis, peuvent entraîner des troubles, des coûts additionnels, des litiges onéreux et même des impayés pour le vendeur. Au regard des enjeux, mieux vaut donc connaître les termes.
Au cours du séminaire, le ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Jean-Marc Thystère Tchicaya, a dit que cette étude donnera des informations fiables aux chargeurs et autres usagers de la chaîne des transports sur les innovations apportées par la chambre de commerce internationale concernant les incoterms.
« L’étude comparative des coûts et délais de passage portuaire, des corridors de transit et de la vulgarisation des incoterms 2020, permettra de doter les acteurs de la chaîne des transports multimodale des données fiables pour une stratégie cohérente de fixation des coûts et déduction des délais de passage du fret », a signifié le ministre Thystère Thicaya.
D’après lui, qu’elle vise aussi à contribuer au plan de modernisation des infrastructures de base inscrit dans le programme de société du Chef de l’Etat et récupéré dans le Plan national de développement (Pnd) 2022-2026, en vue d’en faire la prolongation.
« Les thèmes abordés pendant le séminaire doivent promouvoir les activités des chargeurs et autres usagers de la chaîne des transports, rendre plus compétitif le Port autonome de Pointe-Noire, les ports fluviaux frontaliers et les corridors de transit, en prévision des enjeux économiques de la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine et de promouvoir la vocation géostratégique du Congo comme pays de transit », a souhaité le ministre en charge des transports.
Pour lui, la thématique sur les incoterms suscite beaucoup d’intérêt aussi bien pour le gouvernement que pour les participants, dans la mesure où la balance commerciale des Etats est tributaire de la bonne utilisation des incoterms. Elle va aider à la mise à jour des incoterms 2020, afin de rendre plus compétitive cette balance.
Prenant la parole, le directeur général du Ccc, Dominique Candide Fabrice Koumou Boulas, a jugé nécessaire de repositionner sa stratégie managériale en se recentrant sur son cœur de métier, afin de contribuer à la compétitivité de la chaîne logistique du Congo, surtout à l’amélioration du prix du panier de la ménagère.
Créé par ordonnance n°8-2000 du 23 février 2000, le Ccc a pour objectif de permettre aux chargeurs de constituer un pouvoir de négociation, afin d’obtenir à moindre coût les services des transports suffisants et efficaces.
Les incoterms sont des termes commerciaux, dont la réglementation est édictée et publiée par la Chambre de commerce internationale.
Image en avant prise au Cabinet dudit ministère