Des Congolais sur l’état de mise en œuvre des recommandations de l’Epu

Des Congolais sur l’état de mise en œuvre des recommandations de l’Epu

Dans le but de prioriser les recommandations qui tiennent compte des situations réelles des populations dans le rapport du 4e cycle qui commence en  2022, les agents de l’administration publique sont en atelier d’appui technique à la mise en œuvre des recommandations de l’examen périodique universel (Epu) du Congo des 28 au 29 octobre à Brazzaville.

Le ministre de la justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Aimé Ange Wilfrid Bininga, avec l’appui du programme des Nations-Unies pour  le développement (Pnud), qui a lancé cet atelier.

C’est pour voir ensemble avec les autorités congolaises sur l’état de mise en œuvre des recommandations. ‘‘Afin de les aider ‘‘de mieux s’organiser pour préparer le rapport du 4e cycle qui commence en 2022’’, a dit Ntakarutimana Pie, chargé des droits de l’Homme au centre des Nations unies aux droits de l’Homme et la démocratie en Afrique centrale.

En effet, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de l’examen périodique universel et du Plan de travail annuel signé avec les institutions onusiennes.

L’objectif de cet atelier est de promouvoir la prise en compte des droits de l’homme dans les politiques, programmes et projets de développement.

Pour le coordonnateur résident du système des Nations unies, Chris Mburu, les structures onusiennes sont disposées à apporter un appui opérationnel afin de relever les défis en matière de protection des droits de l’Homme.

 Cet atelier permet également de sensibiliser les participants à intégrer le droit à l’éducation et le droit à la santé dans leurs politiques et projets de développement en les amenant à faire le suivi et l’évaluation des politiques de développement selon l’approche basée sur les droits de l’Homme.

Il s’agira pour eux de passer en revue les considérations théoriques des questions précises sur comment faire de l’approche basée sur les droits de l’homme un instrument désormais utilisé par les cadres des ministères dans leurs politiques de développement.

La représentante adjointe du PNUD, Emma N’gouan Anoh,  a indiqué que son institution se félicite de ce processus de systématisation de l’approche basée sur les droits de l’homme.

Elle a salué les efforts faits par le gouvernement en matière d’adhésion et de ratification des textes internationaux. Et, elle a réitéré la disponibilité de son institution à poursuivre son appui au gouvernement pour la mise en œuvre des recommandations de l’examen périodique universel.

Au cours des travaux, les participants seront renseignés sur des questions relatives au comment assurer l’appropriation effective de cette fusion entre les droits de l’homme et le développement si les acteurs nationaux n’ont pas une bonne maîtrise de l’approche basée sur les droits de l’Homme et sur comment assurer la prise en compte de l’approche basée sur les droits de l’homme notamment dans les secteurs aussi essentiels que ceux de l’Education et de la Santé.

Le ministre des droits humains, a souligné qu’en adhérant à ce mécanique, le Congo a démontré son engagement en faveur de la promotion des droits humains.

« Cet atelier est une opportunité de présenter les recommandations déjà prises, améliorer la situation et remplir les obligations en la matière », a – t – il indiqué dans son mot d’ouverture.

Signalons que les droits à la santé et à l’éducation sont reconnus par la Constitution du pays et qu’ils doivent être protégés.

Le ministre entouré par les partenaires techniques

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *