Un premier congrès mondial des peuples autochtones et des communautés locales des bassins forestiers d’Afrique centrale (Repaleac) s’ouvrira officiellement le 27 mai 2025 à Brazzaville, pour prendre des mesures qui vont renforcer l’autonomie économique des filles et femmes autochtones.
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Le mouvement des femmes du Gatc en collaboration avec le Repaleac, à travers le ministère de l’économie forestière, a organisé le 26 mai, un pré congrès des femmes leaders pour définir une feuille de route pour évaluer et identifier des projets, en vue de mobiliser des Fonds auprès des partenaires en développement.
Outre l’évaluation des besoins et l’identification des domaines d’intervention potentiels pour ces femmes, le précongrès a aussi eu pour objectif, consolider le processus de coordination des actions entre ces personnes vulnérables des bassins du Congo, de l’Amazonie et du Bornéo-Mékong-Asie du sud-Est et Méso-Amérique, afin de créer un réseau mondial pour soutenir la Décennie des Nations-Unies 2021-2030.

Au cours de la réunion, ces femmes ont souhaité que les liens entre femmes dirigeantes, donateurs et alliés se raffermissent afin de faciliter le soutien financier et technique à l’endroit du Repaleac et des autres régions.
A l’issu des échanges, un document contenant des programmes d’activités coordonnés par les femmes autochtones, sera proposé. Ce document, selon la représentante du Repaleac, Maïmouna Umaro, abordera les opportunités et les défis liés aux ressources dans les bassins forestiers mondiaux, tout en promouvant les actions de ces dernières.
Cette première phase a été patronnée par la ministre congolaise de l’économie forestière, Rosalie Matondo, marraine des femmes du Repaleac. Elle a exhorté les participantes à poursuivre la lutte pour l’autonomisation des femmes.

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Par Gigie PAMBOU