Alors que la campagne de vaccination contre le covid-19 avait commencé au Congo, les fausses informations véhiculées par les anti-vaccins se multiplient sur les réseaux sociaux.
Le Comité technique de riposte à la pandémie à coronavirus, tente d’organiser une lutte contre ces désinformations en sensibilisant les professionnels des médias, afin de lutter ensemble.
De fausses informations autour de la vaccination sont relayées régulièrement depuis des années dans le monde, mais particulièrement au Congo. Cette tendance s’est accélérée depuis le début de la crise sanitaire et ne va pas s’arrêter, alors que les premières doses du vaccin Sputnik et Sinopharm ont été administrés au Congo.
Le Comité technique de riposte à la pandémie à coronavirus (covid-19) et les médias ont bien conscience d’être David contre Goliath dans leur combat face aux anti-vaccins.
Face à ce combat, les professionnels des médias ont été invités, à redynamiser la communication afin de lutter contre les fausses informations étalées sur la toile, retardant ainsi le résultat attendu de tous : immuniser plus de 60% de la population national, afin de minimiser la menace. Cette troisième session de formation des chevaliers de la plume qui s’est inscrit dans le cadre de renforcement de leur capacité en communication, s’est tenue ce vendredi 21 mai 2021 à Brazzaville.
Lucien Emmanuel Francky Ibata, chef de service promotion de la santé à la direction d’hygiène et de la promotion de la santé, et membre du Comité, au cours des échanges, il a souligné, « Depuis et toujours, la mise en place d’un vaccin de lutte contre une quelconque maladie, a toujours été l’objet d’une guerre d’opinions. Certaines personnes s’organisent en réseaux, pour véhiculer des fausses affirmations, pour dévaloriser ce dernier et semer la panique aux esprits fragiles, afin de démotiver les populations dans l’utilisation de celui-ci », avant d’ajouter Par conséquent, « exposer les populations au danger pour des faims personnelles. Combien donc à plus forte raison, ceux-ci, choisis pour apporter secours aux cris des humains dans ce contexte particulier et sans précédent. Ces deux vaccins retenus, est le choix des experts scientifiques. Evitons donc d’être surpris par notre propre incrédulité, nous laissons peu de chance en cas de contamination », a-t-il conclu.
Par ailleurs, cette même formation se poursuivra avec les autorités religieuses, influenceurs et leaders d’opinion…
En terne de statistiques, sachant que :
61 945 personnes ont à ce jour reçu le vaccin depuis le lancement de la campagne de vaccination (Sinopharm et Sputnik)
42 421 personnes vaccinées à la première dose (sinopharm et sputnik)
19 524 personnes vaccinées à la deuxième dose ( Sinopharm et Sputnik)
7 320 personnes sont à l’attente de la deuxième dose du vaccin sputnik.
Le défi reste majeur. C’est à la responsabilité de tous de s’impliquer pour espérer à un allégement même de certaines mesures barrières mises places depuis plus de 15 mois.
A noter également que, le vaccin Sinopharm a été homologué par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) et possède ses deux doses disponibles en république du Congo.
Rédigé par Dubrun-Brunel Ntouboukou