C’est le thème de la journée de la biodiversité cette année, célébrée le 22 mai. Il s’inscrit dans la continuité de l’élan généré l’année dernière par le thème « Nos solutions sont dans la nature », qui a rappelé à quel point la biodiversité représente la réponse à plusieurs défis du développement durable.
Au Congo, la ministre en charge de l’environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, a déclaré que le combat pour la préservation de la biodiversité n’est pas une abstraction, encore moins un luxe des pays riches, plutôt une urgence qui concerne toutes et tous. « La biodiversité, c’est le socle de notre alimentation, de notre eau pure et de notre énergie. Elle est au cœur non seulement de notre survie, mais aussi de notre culture, de nos identités et de notre joie de vivre. Or, ainsi que le répètent inlassablement tous les rapports d’experts et de scientifiques depuis plus de vingt ans, un grand péril menace notre biodiversité », a signifié Soudan Nonault, dans sa déclaration rendue public à l’occasion de la journée de la biodiversité.
Alors que la nature décline à un rythme sans précédent, la ministre rappelle que le Congo fait aussi parti des pays qui montrent la voie à suivre, grâce à la vision du Chef de l’Etat qui porte depuis fort longtemps la voix de l’Afrique lors des grandes conférences sur la protection de l’ environnement, bien seul au début, puis peu à peu rejoint par ses pairs du continent. Il l’a rappelé, lors de son discours d’investiture du 16 avril dernier, lorsqu’il disait : « Notre nature est un don de Dieu que nous devons exploiter et respecter, pour que cette croissance verte soit vertueuse ». Exploiter et respecter, exploiter tout en respectant. En d’autre termes : trouver le compromis entre le développement économique et le préservation de la nature, ce sont là des paroles de grande sagesse, a-t-elle indiqué.
Le Bassin du Congo, un espoir pour l’humanité toute entière
Pour éviter le basculement de la biosphère dans un nouvel équilibre dont nul ne sait de quoi il sera fait, tout ce que la planète compte de scientifiques, de climatologues, d’environnementalistes et de militants écologistes, le monde a les yeux fixés sur cette formidable réserve de biodiversité qu’est le Bassin du Congo.
A titre de rappel, la ministre dit qu’avec ses forêts, ses fleuves, ses précieuses tourbières, ses sites protégés et ses zones humides, cet immense patrimoine mondial a la chance d’avoir comme grand conservateur le président Denis Sassou N’Guesso, président de la commission climat du Bassin du Congo. A son initiative et sous son impulsion a été crée il y a quatre ans à Oyo l’instrument financier du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, un fonds désormais opérationnel et décliné en près de deux-cent-cinquante-quatre projets sectoriels des Etats membres de la commission climat du Bassin du Congo évalués à dix milliards de dollars américains qui tous prennent en compte en compte les savoirs autochtones, tant il est vrai que la conservation de la biodiversité ne fonctionne que lorsqu’elle intègre les besoins des communautés locales et les associe aux actions entreprises.
Parlant de la prochaine conférence des Nations unies sur la biodiversité qui se tiendra en octobre de cette année à Kunming en Chine, la ministre a annoncé que les décisions qui seront prises lors de ces assises devront enfin permettre à l’humanité de rêver à un avenir plus vert et plus durable. « Le Congo notre pays s’y rendra la tête haute, fier du leadership régional qu’incarne en la matière le président Denis Sassou N’Guesso et conscient du rôle crucial que joue notre patrimoine naturel pour l’avenir de nos enfants. Car la biodiversité, c’est nous. Nous et tout ce qui vit sur terre », a-t-elle conclu.
Crédit photo: Image de Mme le ministre prise à son cabinet