Les participants au 1er Congrès des peuples autochtones et communautés locales des trois bassins forestiers tropicaux du monde, ont invité le 30 mai à Kintélé, les gouvernements à prioriser l’inclusion des femmes autochtones, en vue d’intégrer des peuples autochtones dans la prise de décision.
Lire aussi : https://labreveonline.com/si-vous-nous-donnez-les-fonds-les-communautes-seront-nourries-et-les-forets-protegees/
Au cours de la déclaration de Brazzaville, lors de la clôture des travaux de ce 1er Congrès, les participants ont recommandé également aux gouvernements de protéger les terres coutumières de ces peuples.
En outre, ils ont sollicité aux gouvernements à lutter contre les violences faites aux peuples autochtones et leurs leaders. De même, ils ont demandé aux gouvernements à mettre fin aux activités nuisibles dans l’environnement des peuples autochtones.
Ce 1er Congrès a aussi permis aux participants d’identifier les défis majeurs auxquels font face les peuples autochtones et les communautés locales.

Pendant cinq jours, les participants ont débattu sur plusieurs thématiques, notamment » La reconnaissance des institutions traditionnelles autochtones par les États », » La sécurisation des droits fonciers coutumiers des peuples autochtones », Les financements directs, inclusifs et équilibrés au profil des populations autochtones et communautés locales ».
Outre ces thématiques, ils ont discuté sur la prise en compte de leurs besoins spécifiques dans les politiques de développement des Etats et la conservation de la biodiversité, en impliquant des femmes et des jeunes dans le renforcement des capacités humaines et institutionnelles en matière de gouvernance et gestion financière.
Clôturant les travaux de ce premier Congrès, la marraine et ministre de l’Économie Forestière congolaise, Rosalie Matondo a reconnu que la déclaration de Brazzaville découlant des présentes assises, est une option cruciale prise par les peuples autochtones et communautés locales des bassins forestiers du monde, afin de faire entendre leur voix commune durant la Cop 30 à Belém au Brésil.

Pour y parvenir, a-t-elle dit, l’implication des États est sollicité, pour traduire ces idéaux et défis en actes concrets consensuels, en traduisant la volonté et l’adhésion de tous de changer le paradigme. » Il revient à vous tous, ici réunis de présenter les conclusions à vos États respectifs, car personne d’autre ne pourrait le faire mieux à votre place », a-t-elle encouragée.
A cette même occasion, la ministre a rappelé aux participants les instructions données par le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, en matière de la conservation des écosystèmes forestiers et de la promotion des peuples autochtones et communautés locales, qui sollicite que la déclaration de Brazzaville soit portée par l’Assemblée générale des Nations-Unies ainsi que tous les pays des bassins forestiers à la Cop 30 de Belém au Brésil.
Il est interdit de copier ou de reproduire partiellement ou totalement cet article, sans l’autorisation de La Brève Online.
Écrit par Kesnov Medurin Ngouolali