« J’ai besoin des personnes engagées pour protéger l’environnement. Soyons ses sentinelles de la planète. La terre ne nous appartient pas mais, nous appartenons à cette terre. Nous devons nous lever comme un seul homme », c’est un appel d’urgence d’Arlette Soudan Nonault,
ministre de l’environnement, du développement durable et du Bassin du Congo (Eddbc), au chefs des quartiers et des responsables des organisations non gouvernementales (Ong), ce 5 juin 2021 à Brazzaville, à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, un rendez-vous annuel qui met en avant, cette année, la restauration des écosystèmes, et donne le coup d’envoi d’une décennie des Nations-Unies autour de cet enjeu prioritaire, de 2021 à 2030.
Pour le ministre, les conséquences environnementales sont inimaginables. C’est un désastre. « Nous sommes donc, dans l’urgence d’agir. Si nous ne respectons pas les accords pris sur le développement encré sur la durabilité, nous allons déchanter comme certains pays du nord », a-t-elle rappelée.
Dans un document intitulé : « l’avenir que nous voulons », de la Déclaration de Rio plus 20, visait à réitérer et à consolider les vœux de la communauté internationale quant à la mise en œuvre du développement durable à l’échelle mondiale.
Au Congo, déjà un peu affaibli par la crise sanitaire et les catastrophes naturelles, notamment les inondations dans certaines localités, Soudan Nonault, insiste sur l’étude des impacts pour la restauration des lieux. « Aujourd’hui, j’ai besoin de l’accompagnement des uns et des autres pour pouvoir prendre des initiatives que nous pousserons afin d’atteindre nos objectifs. Impliquons-nous davantage pour l’atteinte de ses missions pour protéger l’environnement », a-t-elle martelé.
Elle a par ailleurs souligné, que la gestion de l’environnement n’est pas vu de l’esprit mais, il y’a des principes à respecter.
A cette occasion, Chris Mburu, coordonnateur résident des Nations-Unies, partage la vision du secrétaire général de cette Institution, il dit, que les urgences sont triples, il faut donc : replanter, protéger les forêts, nettoyer les fleuves, les mers et verdir les villes. En effet, selon lui, ces gestes aideraient à préserver les ressources de la planète.
Au cours des échanges, Camille Okoua, chef de quartier, mama Mbwale Talangaï, a suggéré que le jour du planting d’arbres soit décentralisé, pour donner l’occasion à chaque département de passer à l’action.
Pour sensibiliser la population sur l’importance de protéger et de préserver l’environnement, Dieu voulant, une marche verte sera organisée le 5 juin prochain, a annoncé le ministre.
Pour encourager les acteurs de ce domaine, quelques diplômes leurs ont été décernés.
Signalant que ce 5 juin, a coïncidé au 1er samedi du mois consacré au nettoyage de l’environnement. Où, en matinée, le premier ministre, chef du gouvernement, a patronné la cérémonie de ramassage des déchets à Moukondo dans l’arrondissement 7 Mfilou, avec à ses cotés, le ministre de l’environnement.
