Le premier Congrès mondial, qui se tient du 27 au 30 mai à Brazzaville, est destiné aux peuples autochtones et aux communautés locales des trois bassins forestiers pour les accompagner financièrement dans leurs projets qui pourraient impacter leurs territoires dans la préservation des forêts.
Lire aussi : https://labreveonline.com/un-congres-pour-ameliorer-lautonomie-financiere-des-femmes-autochtones/
Les Etats et les gouvernements souvent expulsent les peuples autochtones de leurs terres sans penser à leur compensation. Au Congo, les peuples autochtones sont environ un million, ils sont minoritaires mais ils sont en première ligne pour la préservation de plus de la moitié des 260 millions d’hectares dans le bassin du Congo.
La population autochtone ne représentent que 6% de la population mondiale.

Selon la présidente de l’association femme autochtone et communauté locale pour le développement durable et participatif en République démocratique du Congo (Rdc), Dorothée Lissenga, précise sur les mesures de conservation et de reboisement, « si vous nous donnez des financements, vous nous verrez réaliser nos projets pour nourrir les communautés. Et si vous nous donnez des Fonds pour la protection des forêts, vous verrez que la sensibilisation se fera dans nos langues, et c’est de cette manière que nous maintiendrons nos forêts ».
La ministre de l’économie forestière, Rosalie Matondo a souligné que ces assises constituent un haut lieu d’échanges pour susciter le dialogue autour des droits des peuples autochtones, notamment le droit foncier, la préservation des traditions autochtones, le respect du principe de consentement libre dans le cadre des projets forestiers, l’accès au financement et le paiement pour services environnementaux.
Il est interdit de copier ou de reproduire partiellement ou totalement cet article, sans l’autorisation de La Brève Online.
Ecrit par Gigie PAMBOU