L’autonomie financière s’impose pour booster les services vétérinaires

L’autonomie financière s’impose pour booster les services vétérinaires

Martial Petitclerc, chef de mission de l’Organisation mondiale de la santé animale (Oie), a formulé ce 31 janvier 2019, une recommandation : celle de rendre autonome financièrement les services vétérinaires afin qu’ils soient en mesure d’assurer la protection de la santé animale.

Cette recommandation a été faite lors de la restitution de la mission d’évaluation des services vétérinaires effectuée en dix jours à Brazzaville, par l’Organisation mondiale de la santé animale structure indépendante.

Bien que la chaîne de commandement des services vétérinaires soit satisfaisante, plusieurs faiblesses ont été relevées parmi lesquelles l’insuffisance d’une base légale, un déficit en technique de santé animale. C’est ce qui justifie le manque de traçabilité dans la chaîne d’aliments. L’exercice vétérinaire n’étant pas réglementé  faute du matériel de travail adéquat. Une formation continue des ressources humaines est également recommandée.

Monsieur N’kaya Tobi, Directeur général de l’élevage a dit que les ressources humaines, physiques et financières suffisantes s’imposent dans ce secteur afin d’améliorer la santé et le bien être animal ainsi que la santé humaine à l’échelle mondiale.

« Ces premiers résultats encourageants seront consolidés dans un rapport officiel de l’Oie sur l’évaluation des performances et la conformité des services vétérinaires du Congo », a indiqué le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et de l’élevage, Michel Elenga.

« C’est donc, le moment d’exhorter le gouvernement et l’OIE à plus d’efforts, afin d’accompagner le processus d’amélioration de la gouvernance de notre système de santé animale, de sécurité sanitaire et de protection du bien-être animal », a-t-il conclu.

Les stratégies à court et moyen termes du volet agricole du Plan national de développement 2018-2022 prévoient le renforcement des capacités institutionnelles et opérationnelles du ministère et l’augmentation des capacités de production animale, y compris par le biais du métayage et l’insémination artificielle.

Par rapport aux normes approuvées par l’Oie, le rapport fait l’examen non exhaustif des services vétérinaires au Congo car, les efforts restent encore à fournir pour l’amélioration de ce secteur.

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