Rédigé par Annicette Ngakosso
La ministre des affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, Irène Marie Cécile Mboukou Kimbatsa a ouvert le 26 juin à Brazzaville, l’atelier de validation de la politique nationale d’action sociale et de son plan d’action 2023-2026, qui permettra au gouvernement de mettre en place un socle minimum de protection social tel qu’exprimé dans le programme d’action du gouvernement qui tire sa substance de l’axe 4 du projet de société du chef de l’Etat.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence des partenaires techniques et financiers, ainsi que des organisations de la société civile et des bénéficiaires, lesquels vont examiner et apporter des innovations dans l’élaboration des personnes en situation de vulnérabilité et sur la manière d’y répondre.
“Nous souhaitons obtenir une plus grande synergie d’action entre les acteurs intervenants dans la réponse au problématique sociale et éviter ainsi les dysfonctionnements qui n’ont pas permis la mise en œuvre optimale des précédentes générations des plans d’actions et de politique nationale d’action sociale”, a indiqué la ministre.
Dans la nouvelle politique nationale d’action sociale 2023-2026, un accent particulier est mis sur les mesures à prendre pour renforcer l’action social en faveur des couches vulnérables. Ces mesures s’étendent également à la gestion des catastrophes et crises humanitaires, aussi bien pour la phase d’urgence que celle du relèvement.
A cet effet, la ministre a jugé nécessaire de rappeler aux partenaires techniques et financiers, leur engagement à soutenir financièrement ce plan : “ Pendant nos travaux, nous souhaiterions non seulement recueillir vos avis et commentaires nécessaire à l’amélioration des documents, mais aussi et surtout, votre engagement à accompagner le financement de ce plan », a-t-elle poursuivi.
Indiquant ainsi, « Chacun d’entre vous selon le mandat de son organisation, saura trouver les activités qui cadrent avec ce mandat et apporter l’appuie que nous attendons avec impatience”.
Avant de clore son propos, la ministre en charge des affaires sociales, a exprimé sa gratitude à l’agence française de développement(Afd) et à expertise France ainsi qu’aux autres pour leur soutien financier, technique et leur contribution tout au long du processus d’élaboration de ce plan d’action.
Maurizio Cascioli, directeur de l’Afd, a pour sa part informé, qu’il a implanté une équipe de 26 personnes du Massah au siège, 40 directeurs dans les départements et chefs de circonscription d’action sociale (Cas), des visites dans sept départements, et plus de 300 personnes vulnérables ont été enquêtées.
Aussi, les partenaires techniques et financiers du Congo, ont pu être associés au processus d’élaboration.
“Cette dynamique pour la protection de Pnas révisée et l’élaboration de son plan d’action est un gage de qualité du travail accompli mais constitue aussi la base de la mise en œuvre et du suivi des actions prévues” a-t-il notifié.
Dans la recherche permanente de meilleure stratégie afin de répondre efficacement à la demande sociale toujours plus croissante, depuis une décennie, le ministère des affaires sociales, a inauguré ce qui est devenu une tradition qui veut que tous les 5 ans, que les acteurs fassent le bilan des activités réalisées au cours du quinquennat et projettent de nouvelles actions.