Congo: les services vétérinaires en pleine évaluation

Congo: les services vétérinaires en pleine évaluation

Renforcer les capacités d’intervention des services vétérinaires congolais et d’améliorer l’efficacité de leurs prestations ainsi que leur mode de gouvernance, en vue de leur permettre d’assumer notamment leur mission de protection de la santé animale. Tel est l’objectif de la session d’évaluation sur les performances des services vétérinaires, ouvert ce 22 janvier 2019 à Brazzaville par Henri Njombo, ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.

La Stratégie congolaise sur la santé et le bien-être des animaux concerne principalement les animaux destinés à l’alimentation humaine et à l’élevage, les animaux de compagnie et ceux qui sont mis à profit à des fins de loisir. Ses objectifs sont de mieux comprendre l’importance de la santé et du bien-être des animaux, d’optimiser la prise de décisions à la suite de détections des maladies, d’améliorer la santé et le bien-être du cheptel par la prévention et la gestion des maladies et d’adopter des modes d’élevage qui améliorent de façon durable la santé et le bien-être des animaux.

« Cette étape est la première d’un processus qui va se dérouler en quatre phases. C’est un programme phare de l’OIE qui permet d’évaluer la performance et la conformité des services vétérinaires en rapport avec les normes internationales », a signifié  le ministre de l’Agriculture et de l’élevage, dans son mot de lancement des travaux.

Les produits d’origine animale représentent, d’après le ministre, la majeure partie des importations congolaises de denrées alimentaires, épuisant les réserves de change et, du fait de leur qualité douteuse, influent négativement sur la santé humaine.
Notons que les stratégies à court et moyen termes du volet agricole du Plan national de développement 2018-2022 prévoient le renforcement des capacités institutionnelles et opérationnelles du ministère et l’augmentation des capacités de production animale, y compris par le biais du métayage et l’insémination artificielle.

« L’élevage ne saurait se développer et contribuer durablement à cet objectif qu’avec des services vétérinaires performants et en phase avec la dynamique internationale édictée par l’Oie», a souligné Henri Djombo, avant de relever qu’après les récents épisodes de grippe aviaire, de maladie à virus Ebola, la place des services vétérinaires nationaux est plus que jamais importante dans le dispositif de santé publique.

L’évaluation, qui a été effectuée à la demande du gouvernement,  pour une durée de dix (10) jours, a été coordonnée par Martial Petitclerc qui a tenu a précisé que ce n’est pas une mission d’inspection ni de jugement mais une évaluation. Ce moment a nécessité la participation des représentants du secteur vétérinaire privé et des organismes de réglementation vétérinaire.

L’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), l’organisme est chargé d’établir des normes sur la santé et le bien-être des animaux à l’échelle mondiale.

L’Oie existe depuis 1924 et le Congo en est membre depuis 1983.

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