La reprise économique se confirme

La reprise économique se confirme

La Banque centrale, a annoncé le 29 novembre 2022 à Brazzaville ‘‘ une croissance forte, solide et dynamique du produit intérieur brut (Pib) avec une prévision de croissance pour 2022 de 2,8%, contre une récession de (-1,4%) en 2021. Ce rebond de la croissance est  accordé à la dynamique du secteur  hors pétrole qui jouirait de l’augmentation de 3,2% de la requête.

On craignait que le retour à la normale soit un butoir, plombé par un repli de 2,4% des créances en souffrance à (271,1 milliards de Fcfa selon le Comité national économique et financier). Bien au contraire, la dynamique laisse espérer une véritable reprise, profonde et durable. La croissance du Pib sera sans précédent en 2021, et celle de 2022 serait propulsée très au dessus de son niveau habituel. Mais ces statistiques ne disent rien sur la dynamique de fond. La crise a en effet provoqué des transformations accélérées au sein des entreprises. Aussi, elle ouvre bel et bien de nouvelles opportunités de gain de productivité et de débouchés pour les entreprises.

« Le rebond de la croissance est surtout marqué par le bon état de santé du système bancaire, qui a enregistré une légère hausse de 0,3% des crédits bruts à l’économie, soit 1.414,1 milliards de Fcfa et un repli de 2,4% des créances en souffrance à 271,1 milliards de Fcfa », souligne le Cnef, poursuivant ainsi quant au rebond, affiche un encours de 1277 milliards Fcfa à fin septembre 2022, soit une hausse de 29,71 en glissement annuel. Cet encours est constitué essentiellement des obligations du trésor assimilables de 87,33%.

Réuni sous la présidence du ministre de l’Economie et des finances, Jean-Baptiste Ondaye, le Comité national économique et financier (Cnef) a noté une reprise économique cette année, grâce à des activités hors pétrole. Le secteur pétrolier est demeuré quasi-stable à 0,8%, malgré l’amélioration des cours mondiaux.

La reprise de la croissance positive au Congo pourrait être marquée par une poussée de l’inflation. « Une pression inflationniste de 3,5% au rythme annuel, en raison de la hausse des prix des produits alimentaires importés », a noté le Cnef. Pour le gouvernement l’inflation se situerait en 2023 à 3% et y demeurerait jusqu’en 2024.

Notons qu’en matière de la dette, le Congo a payé des créances, réduisant le volume à 64,9% du Pib, contre 103,6% du Pib l’année dernière. Ce paiement devrait s’améliorer, après la tenue en février prochain de la deuxième revue du programme avec le Fonds monétaire international (Fmi), en attendant que son Conseil d’administration évalue les progrès réalisés par le gouvernement congolais dans la mise en œuvre du programme quinquennal.

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