Dans le but de réinventer le secteur pétrolier et gazier, en vue de sa résilience et de créer des emplois pour que l’Afrique se prenne en charge, sont entre autres objectifs de la cinquième conférence internationale et exposition sur les hydrocarbures (Ciehc-5) tenue des 30 novembre au 2 décembre 2022 à Brazzaville.
« Il s’agit de valoriser les nouvelles ressources en hydrocarbures et de renforcer les infrastructures du secteur de l’aval pétrolier. Ceci, permettra de diversifier l’utilisation du gaz naturel dans différents secteurs de l’économie locale. Ce nouveau projet implique un enjeu financier nécessitant des fonds souverains capables de fournir des investissements à long terme », a annoncé le ministre des hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua.
Organisé par le Congo, en collaboration avec la société Ame Trade Ltd Uk, la conférence a été placée sous le thème : ‘‘ La transition énergétique au Congo : opportunités et défis’’. Elle a permis aux 750 participants de découvrir les immenses potentialités de l’industrie congolaise des hydrocarbures, notamment le potentiel des zones profondes, pré-salifères, post-salifères et zones pétrolières profondes.
Ils ont échangé sur : la politique congolaise et africaine en matière des opportunités en Deep offshore, le cadre juridique et réglementaire du gaz en Afrique, les stratégies de développement durable et le financement des petites et moyennes entreprises (Pme) dans la chaine de valeur de l’industrie pétrolière gazière, les enjeux et les conditions d’identification des projets dans le secteur pétrolier.
Les acteurs ont aussi échangé sur l’exploration du secteur en aval de l’industrie du pétrole, y compris le projet de construction d’une banque africaine de l’énergie, pour voir comment ces banques pourront financer les activités pétrolières.
Quelques-uns, disent que l’Afrique a toujours tendance à compter aux occidentaux en termes de financement. Or, « L’Afrique doit avoir ces propres marchés, dans lequel elle exposera ses incertitudes économiques, énergétiques nationaux et l’ampleur des défis technologiques afin de mieux se développer dans les zones pétrolières », a indiqué le directeur général de la société nationale des pétroles du Congo (Snpc), Maixent Raoul Ominga, sponsor officiel de l’évènement, qui a énuméré quelques actions menées par la Snpc dans le cadre de la transition énergétique, notamment le plan directeur pour l’aménagement des gaz naturels et la mise en œuvre des formations sur les métiers du gaz.
Pour votre gouverne, les travaux de la 5e Ciehc ont été lancés par le premier ministre Anatole Collinet Makosso au nom du chef de l’Etat. « Ce forum s’affirme résolument comme un cadre de réflexion, d’échange d’expérience et d’opinion sur les problématiques ayant trait à l’énergie pétrolière et gazière », a-t-il rappelé.
Ciehc est une plateforme permettant au gouvernement de partager et de discuter de sa vision sur l’avenir de l’industrie pétrolière et gazière nationale avec les principaux acteurs du pays, tout en s’appuyant sur le succès des éditions précédentes.
(Ndlr) Nous pensons que le Congo a donc déjà pris conscience du rôle qu’il doit jouer dans le jeu mondial de la transition énergétique.
