Conducteurs de motos commerciales : l’importance de la formation continue

Conducteurs de motos commerciales : l’importance de la formation continue

Le gouvernement congolais a mis en place un nouveau texte, le décret n°2024-324 du 09 juillet 2024 règlementant l’activité de transports publics de motocyclistes ce, dans l’objectif de professionnaliser ce métier.

L’équilibre sur deux roues est quelque chose que certains maitrisent très jeune. Et c’est vrai qu’une fois qu’on a appris à faire du vélo, même après une longue pause, deux coups de pédale et on repart à l’aventure. Mais à moto, c’est une tout autre histoire. Ces conducteurs doivent continuellement s’informer et se former.

Pour éclairer la lanterne de ces motocyclistes sur les nouvelles dispositions de ce texte, le directeur général des transports terrestres (Dgtt), Patou Atali Mopaya, accompagné des cadres de la structure et du président des syndicats des transporteurs, Giles Ondele, a échangé le 21 novembre 2024 à Brazzaville, avec un échantillon de ces derniers.

On cite entre autres parmi ces dispositions : l’obligation pour toute moto d’avoir une immatriculation, le port obligatoire du casque tant pour le chauffeur que le passager, le port d’une trousse sanitaire de premiers soins en cas d’accident ainsi qu’un désinfectant pour le casque, l’interdiction de transporter plus de deux passagers.

Les conducteurs de motos commerciales

A cette même occasion, Patou Atali Mopaya les a également sensibilisés sur l’importance d’être formé avant de pratiquer le métier : «nous avons organisé cette rencontre pour discuter directement avec nos amis  conducteur de taxi moto, pour les sensibiliser à la formation. Nous leur avons interpellé à être formés et surtout à  être encore une fois de plus, conduit par leur syndicat».

A l’issue des échanges, les motaristes se sont dits satisfait de cette initiative et surtout, de l’ensemble des dispositions du décret.

Quelques officiels à la cérémonie d’échanges

«Nous nous sommes accordés sur tous les points énumérés et nous sortons satisfait de cet échange parce qu’on était inapte, on ne connaissait pas ça», affirme sur sa moto, le conducteur Maurice Ngadounou, qui au passage, a salué l’initiative d’interdiction du métier aux étrangers.

Cet échange qui a duré plus de trois heures, s’inscrit dans le cadre de la célébration de la 13e journée africaine de la sécurité routière placée sous le thème :« la formation à la conduite de tout véhicule et engins routier, gage de la sécurité routière ».

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Rédigé par Annicette Ngakosso

Crédit photos : La Brève Online

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