Le dialogue, seul canal incontournable menant à la restauration de la paix
Rédigé par Gigie Pambou
A l’occasion des échanges de vœux de nouvel an avec le corps accrédité au Congo, le 4 janvier 2024, le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso a assuré de son engagement à œuvrer à la consolidation de la paix et la cohésion sociale.
« Tout en prônant la politique de non-ingérence et de bon voisinage avec les pays limitrophes, la République du Congo œuvrera toujours à la consolidation de la paix, gage de stabilité, et au renforcement de l’amitié entre les peuples au service du développement et de l’intégration sous régionale ».
A cette occasion, le chef de l’Etat a félicité Félix Antoine Tshisekedi Tsilombo, réélu à la magistrature suprême de la République démocratique du Congo (Rdc) le 31 décembre dernier. « Notre intérêt commun et partagé, tant à Brazzaville qu’à Kinshasa, les villes capitales les plus proches au monde, réside dans la consolidation de la paix dans nos deux pays », a-t-il rappelé.
Il a également précisé, que la paix dans cette zone contribue à la stabilité de notre sous-région d’Afrique centrale.
Satisfait des conclusions des travaux de la troisième réunion préparatoire de la Conférence de réconciliation inter-libyenne, tenue les 13 et 14 décembre dernier à Sebha, le président Sassou, en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, a encouragé les différentes parties libyennes à prendre part au forum de réconciliation.
«Nous adressons nos vives félicitations aux différentes parties libyennes pour leur détermination à prendre part au forum de réconciliation qu’elles ont décidé de tenir le 28 avril prochain dans la ville de Syrte ».
Pour ce qui est de la situation au Sahel, il a appelé tous les acteurs concernés à privilégier le dialogue et la recherche de solutions politiques, afin, d’épargner la population déjà lourdement meurtrie des conséquences de plus en plus tragiques de cette crise.
Quant au Soudan, il a exhorté les belligérants à poursuivre les pourparlers si difficilement engagés, en vue d’un cessez-le-feu durable.
Crédit photo : La présidence
image en avant : le doyen du corps diplomatique gabonais
