Une cérémonie à l’Aci pour attirer l’attention sur les inégalités persistantes

Droits des femmes

Les professionnelles des médias exerçant dans les organes étatiques ont célébré la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, non seulement pour dénoncer les injustices dont elles sont victimes mais aussi encourager celles qui impactent par leur travail.

A l’initiative de la directrice générale de l’Agence congolaise d’information (Aci), Olga Rachelle Mangouandza, la célébration solennelle placée au niveau national sous le signe, «Femme congolaise face aux enjeux d’autonomisation », a eu comme objectifs principaux dénoncer les inégalités qui persistent par la perpétuation de stéréotypes et féliciter les dames qui brillent au sein du département de la communication.

Les professionnels de la plume et du micro ainsi que celles du ministère de tutelle

« Il s’agit d’attirer l’attention sur les inégalités persistantes qui existent dans notre domaine », a indiqué la directrice générale, avant d’encourager ces femmes ‘‘déterminantes’’, à s’élever au-delà des limites imposées par la société en prenant leur place à côté de l’homme en tant que partenaire.

Dans sa mission en tant qu’institution d’information et de communication, l’Aci a mis en lumière les parcours inspirants des femmes congolaises, en sensibilisant et en accompagnant ce changement de paradigme sur le rôle de la femme.

«L’homme congolais ne doit pas être un obstacle à l’épanouissement de la femme, mais un allié dans ce combat commun pour une société équitable », a-t-elle précisé, tout en exhortant les femmes à créer un environnement où le talent et compétence priment sur le genre.

A cette même occasion, elle a invité les femmes à préserver la culture qui leur ait transmise, afin de la léguer aux progénitures futures. «Le leadership au féminin n’est pas étranger à notre époque, il a des racines profondes dans notre identité », a-t-elle conclu.