Créer avec les jeunes des outils de communication adaptés à l’éducation complète à la sexualité des adolescents et jeunes, pour les aider à développer des attitudes de responsabilité individuelle, familiale et sociale, un atelier a été organisé en leur faveur du 8 au 10 mai 2019 à Brazzaville, par le Fonds des Nations Unies pour la population (Fnuap).
La jeunese doit être capable de prendre des décisions tangibles afin de responsabiliser leur vie en matière de santé sexuelle et reproductive, pour la lutte contre le vih/sida, infections sexuellements transmissibles (ist) et grossesses non désirées. En effet, ces connaissances leur permettront de : vivre une sexualité harmonieuse et épanouie. » Nous constatons que la plupart des pays, les services de santé ne prennent pas en compte les besoins des jeunes. Or, les jeunes ont des besoins spécifiques. C’est une population à part. Nous souhaitons qu’il y ait des espaces amis jeunes dans les structures de santé, pour pouvoir donner les informations aux jeunes mais aussi les éduquer par rapport aux risques qu’ils peuvent rencontrer dans leur vie », a renchérit Mohamed Lemine Ould Moujtaba, représentant de l’Unfpa dans son mot d’ouverture.
Pourtant, des études révèlent que la majorité des adolescents n’ont pas suffisamment de connaissances pour prendre ces décisions en toute responsabilité, ce qui les rend vulnérables aux rapports sexuels forcés et aux autres pratiques à risque.
D’après lui, qu’au Congo la fréquence des comportements à risque et de la mortalité liée aux maladies transmissibles sont élevées chez les adolescents et les jeunes. Sur une population d’environ 5 millions d’habitants, la jeunesse constitue plus de 60%. Cette donnée est un avantage pour développer le Congo, à la seule condition d’investir impérativement dans la jeunesse afin de révéler son potentiel.
Phase des communications
Juste après la présentation de l’Unfpa faite par madame Laeticia, monsieur Bruno Bilombo, chargé du genre et droits humains, dans sa communication intitulée : connaissance générale en éducation complète à la sexualité, a définit le concept genre et il a fait savoir que le contenu sur le genre doit toujours être intégré dans l’éducation sexuelle complète, cela aidera les gens à vivre dans la cohésion sans empiéter la liberté de l’autre.
Par contre avec monsieur Cyr Samba, sa présentation concernait de faire un état des lieux, défis en matière d’éducation complète à la sexualité et de dégager les pistes de réflexion.
Pour ce faire, trois groupes ont été formés au cours de cet atelier. Durant ces moments deux animateurs principaux Michèle Diane Karambiri et Chris Lekouma, chargés de guider les discussions, d’encourager les débats et de créer un climat propice à l’émergence d’idées. De ce fait, les participants étaient contraints de rester concentrés afin de comprendre les règles.
L’éducation complète à la sexualité permet aux jeunes de prendre des décisions éclairées sur leur sexualité, leur bien-être et leur santé. Cet accompagnement, lorsqu’il est respectueux des droits humains fondamentaux, contribue également à faire progresser la société vers l’égalité des sexes et l’autonomisation des jeunes.
« C’est vraiment une bonne initiative d’outiller les jeunes et de les mettre au coeur de chaque action, afin qu’ils soient capables de prendre en main non seulement leur avenir mais, aussi leur présent « , a dit le scout Yann Samba.
L’Unfpa travaille en partenariat avec les gouvernements en vue de mettre en place des programmes complets d’éducation sexuelle, à la fois dans les écoles et à travers des formations et des campagnes de sensibilisation communautaires. Le Fonds encourage également les politiques et les investissements en faveur de programmes d’éducation sexuelle conformes aux normes internationales.
Pour votre gouverne, cet atelier entre dans le cadre de la célébration des 55e anniversaire du Fonds des Nations unies pour la population et le 25e anniversaire de la Conférence internationale de la population et développement.
