Opération « zéro kuluna » de la DGSP: le CAD condamne le silence des Nations-Unies

Opération « zéro kuluna » de la DGSP: le CAD condamne le silence des Nations-Unies

Le Centre d’actions pour le développement (Cad), exprime sa profonde indignation face au mutisme persistant des Nations-Unies, le 28 octobre sur son site officiel. Car, les graves violations des droits humains sont perpétrées au Congo dans le cadre de l’opération « zéro kuluna » qui vise à lutter contre la criminalité, menée par la direction générale de la sécurité présidentielle (Dgsp). 

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D’après le Cad, cette opération n’est autre que la manifestation des violations des droits de l’homme. Des crimes graves sont commis par l’Etat sans aucune explication. Cette opération se traduit « par des exécutions extrajudiciaires publiques, des disparitions forcées, des arrestations arbitraires, des actes de torture, ainsi que la démolition d’habitations, ciblant des familles dont un membre est suspecté de délinquance »

Pour le Cad, ces pratiques violent la Constitution ainsi que les engagements internationaux du pays qui est signataire de plusieurs textes relatifs au respect des droits de l’homme. La complicité de la communauté internationale.

En tant que signataire de la charte des droits de l’Homme, le Congo est sous le contrôle de la communauté internationale en ce qui consiste le respect des droits humains. Malheureusement, depuis le lancement de cette opération marquée des graves violations, « aucune réaction publique ni action concrète n’a été enregistrée à ce jour de la part des Nations-Unies ou de l’Union africaine, notamment du Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme (Hcdh) et de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp) », indique le Cad.

Ce silence est perçu comme un acte de complicité afin d’apeurer la population censée subir le martyrs sans la moindre intervention et en toute impunité des auteurs de crimes. « Cette indifférence des Nations-Unies contraste fortement avec la réactivité du système onusien dans d’autres contextes similaires, révélant un deux poids deux mesures préjudiciables à la crédibilité du système international de protection des droits humains ».

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Par Godhelgi Nanith, tiré du site du officiel du CAD

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