Débuté le 28 octobre, la phratrie a pris fin le 31 octobre 2025 à l’Institut français du Congo (Ifc). Cette cérémonie de clôture a été marquée par le spectacle de théâtre de Rocado Zulu théâtre de Sony Labou Tansy ‘‘Antoine m’a vendu son destin’’ interprété par l’artiste comédien, Fortuné Bateza.
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Durant trois jours, ce festival a permis à la communauté culturelle de commémorer, à travers les spectacles, slam, théâtre, lecture, tables-rondes, projections et expositions, les œuvres et les grands écrivains congolais. On peut citer Jean Malonga, Sylvain Bemba, Henri Lopès, Tchicaya U’ Tamsi, Jean-Baptiste Tati Loutard, Emmanuel Dongala, Tchitchellé Tchivela, Théophile Obenga, Gabriel Mwènè Okoundji, Antoine Letembet Ambily, Guy Menga, Mambou Aimée Gnali, Jean-Pierre Makouta Mboukou, Dominique Ngoie Ngala, Boniface Mongo Mboussa, Henri Djombo, Léopold Pindy Mamonsono, Jean-Blaise Bilombo Samba, Mukala Kadima-Nzuji, Alain Mabanckou, Wilfried Nsondé, Fann Attiki. Emmanuel Bounzeki Dongala, l’un des éminents écrivains congolais qui est un octogénaire, s’est réjoui de cet évènement qui vise à valoriser la littérature congolaise et à décomplexer la jeunesse.

Il a trouvé ces instants très formidables. Cela lui a permis d’échanger avec les élèves et les jeunes en général, avant de remercier les initiateurs de l’avoir associé.
Emmanuel Dongala qui n’a pas encore bouclé sa carrière littéraire a regretté le désintéressement des autorités nationales à la culture congolaise. Pour lui, cet évènement aurait dû prendre d’autres dimensions si les autorités s’y étaient impliquées. Son souhait est de voir cette initiative se perpétuer. Il appelle les jeunes à la lecture, à la fraternité, au partage et à l’effort.
Dans son mot de clôture, l’initiateur de cet évènement, Patrice Yengo, s’étonne de la réussite de cet évènement. Ayant comme l’unique partenaire l’Ifc, il est ravi de voir la mobilisation des artistes et de la communauté culturelle de célébrer cet évènement. Il pense que les 30 ans de la mort de Sylvain Bemba ne pouvaient pas passer inaperçu. Car, loin d’être un écrivain, Sylvain Bemba était un rassembleur.

La jeunesse devrait encore fournir des efforts afin d’impacter le monde. Il se réjoui de voir la flamme artistique qu’elle dégage. A l’en croire, le plus important est de voir la flamme qui se dégage en la jeunesse. Il en invite à la transmission de témoin en préparant la jeunesse à relever les défis du temps.
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Par Godhelgi Nanith
