Vers l’amélioration des conditions de vie des peuples autochtones

Vers l’amélioration des conditions de vie des peuples autochtones

Dans le but d’offrir des soins et des services de qualité des peuples autochtones, en vue d’améliorer les conditions de leur vie, un atelier d’appropriation du plan d’action national d’amélioration de la qualité de vie des populations autochtones 2022-2025, a été organisé le 7 décembre à Brazzaville.

Au Congo, un quart (1,2%) de la population vivant dans les bas-fonds du pays est dite ‘‘ autochtone’’. Ces habitants vivent en isolement et parfois discriminés et souvent n’ont pas accès aux services élémentaires tels que les soins médicaux.

Le Haut commissariat des Nations-Unies aux droits de l’Homme, en partenariat avec le ministère de la justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones progresse dans l’élaboration d’un plan qui permettra aux peuples autochtones d’aborder les défis particuliers auxquels ils sont confrontés et de saisir les occasions qui se présentent à eux.

Le plan est axé comme suit :

  • Entente sur un plan d’action visant à améliorer la réussite scolaire, combler l’écart sur le plan du revenu et mettre fin à la violence contre les filles et femmes autochtones, éliminer la discrimination et souvent l’exploitation qu’elles subissent de la part d’autres populations majoritaires, etc.
  • Les enfants autochtones présentent aussi de nombreux cas de malnutrition sévère.

Le coordonnateur résident du système des Nations-Unies, Chris Mburu, a invité les départements concernés à prendre l’engagement pour la mise en œuvre de ce plan.

L’atelier sur les affaires autochtone, qui est composé des organisations de la société civile, des cadres des ministères ainsi que des partenaires techniques et financiers discutent sur la formulation qui sépare les bantous et les autochtones.

Reconnaissant la gravité de leur situation, le gouvernement congolais a promulgué le 25 février 2011, la loi n° 5-2011, portant sur la promotion et la protection des droits des populations autochtones.

Les officiels et participants à la fin de la cérémonie d’ouverture

« Le pays est dans une dynamique irréversible de la promotion et la protection des droits des peuples autochtones », a déclaré le ministre de la justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Ange Aimé Wilfried Bininga, dans son message d’ouverture.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *