Après les grandes vacances, les élèves renouent avec le chemin de l’école. Le 1er octobre 2024, le ministre en charge de l’éducation, Jean Luc Mouthou a visité quelques établissements scolaires pour constater le démarrage effectif des cours.
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L’éducation est la clé du développement de tout Etat. Le gouvernement l’a bien compris qu’il y met un point d’honneur. Mais, reconnaissant que cette reprise des cours se tient dans un contexte économique peu favorable pour les parents, le ministre devant quelques apprenants et de différents acteurs de l’école, a apporté un message d’encouragement à tous les parents et à tous élèves congolais.
« Je voudrais ici encourager les parents qui j’imagine ont éprouvé quelques difficultés à organiser cette rentrée des classes, à faire tout le nécessaire pour que très rapidement, les enfants qui sont encore retenus à la maison puisse regagner les salles de classe, parce qu’il en va de leur avenir et de celui de notre nation toute entière ».
A l’endroit du corps enseignant, le ministre souhaite plus d’engagement, et de détermination. Ils rassurent ces derniers : le gouvernement va continuer de travailler pour améliorer davantage leurs conditions de vie et de travail.
C’est parti ainsi pour neuf mois soutenu par un calendrier bien défini.
Le salaire a été payé la veille
Peu d’élèves dans certains établissements en ce premier jour de la rentrée scolaire du fait que les salaires des fonctionnaires ont été payés la veille.
« Je me sens très excité. A l’école on apprend à lire et à écrire surtout qu’on apprend l’anglais. J’attends de voir les autres leçons, je veux passer en 5, dit tout sourire devant son cahier, Ida Mantombo, élève en classe de 6e.
Les enseignants en colère
A son retour au cabinet, juste après la visite des établissements scolaires, le ministre a dû faire face à la colère d’un petit groupe du collectif des enseignants communautaires actifs du Congo (Cecac), venus pour réclamer leur bourse impayée depuis six (6) mois ainsi que leur intégration à la fonction publique.
« Nous sommes sur le terrain il y a longtemps, on ne peut pas aller enseigner sans pourtant avoir quelque chose. Nous avons aussi des enfants et nos enfants ne sont pas allés à l’école, maintenant comment allons-nous faire pour aller enseigner pendant que nos enfants ne sont pas partis à l’école ? », S’indigne un des enseignants sur les lieux, Dixy Malanda.
Après quelques heures d’échange avec le ministre, le chargé de communication, Gavi Jostel Ndala Kouyala a invité les siens à reprendre les salles de classe le plus tôt possible car un compromis a été trouvé avec le ministre sans pourtant préciser de quel compromis il s’agissait exactement.
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Par Annicette Ngakosso