‘‘L’avortement n’est pas une méthode contraceptive’’, dixit Christel Bitsi

‘‘L’avortement n’est pas une méthode contraceptive’’, dixit Christel Bitsi

« L’interruption volontaire de grossesse (Ivg) n’est pas une méthode contraceptive mais un mal », a dit le directeur exécutif de l’association congolaise pour le bien-être familial (Acbef), le Docteur Christel Audrey Bitsi.

Interrogé récemment à Brazzaville, sur les causes, les conséquences et sur les moyens de combattre l’interruption volontaire de grossesse en République du Congo, le docteur Bitsi rassure que son institution se positionne dans le bien-être de la population.

Faisant bien la distinction entre avortement médical, volontaire et contraception, le directeur exécutif de l’Acbef a ainsi rappelé que le Congo n’autorise pas l’avortement clandestin mais conseille la méthode contraceptive.

« L’avortement médical se fait par un professionnel de santé intervient après que l’on ait détecté une anomalie dû au fœtus. Par contre, l’avortement clandestin c’est le fait d’arrêter volontairement une grossesse par celle qui ne se sent pas prête d’en assurer la maternité », a-t-il expliqué.

Pour lui, la majorité des avortements provoqués, effectués en violation de la législation sont clandestins et pratiqués dans un environnement sanitaire inadéquat par des personnes insuffisamment ou non qualifiées.

Selon l’organisation mondiale de la santé (Oms), chaque année environ 22 millions d’avortements à risque sont pratiqués dans le monde et 14% de ces avortements à risque concernent les adolescentes et jeunes filles dont l’âge varie entre 15 et 35 ans.

Par ailleurs, selon certains parents, la plupart des filles au Congo avortent pour poursuivre leurs études, d’où une fréquence élevée e ces pratiques en milieu jeune.

Dans la plupart des pays africains, notamment au Congo, l’avortement est un acte illégal, sauf dans le cas où la vie de la mère est gravement menacée.

« J’ai déjà eu à pratiquer l’avortement une fois dans ma vie à l’aide d’une tisane faite à base des plantes et cela avait fonctionné. Sauf que les autres contractent les infections ou la stérilité secondaire ou encore meurent en pratiquant l’avortement », explique une jeune femme.

Mais en Zambie, cet acte est autorisé pour des raisons économiques et sociales tandis qu’en Afrique du Sud, en Tunisie et au Cap vert, il est autorisé à la demande de la femme.

L’Acbef a martelé que la contraception est le meilleur moyen d’éviter les grossesses indésirées.

Cependant, le présent article répond à ces questions dans le but de contribuer à la lutte contre l’avortement provoqué en terre congolaise en vue d’améliorer la santé des adolescents, jeunes filles et celle des femmes.

Pour votre information, le monde célèbre chaque 26 septembre, la journée mondiale de la contraception.

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