La situation sanitaire reste préoccupante au Congo

La situation sanitaire reste préoccupante au Congo

Les propos de Lionel Caruana, gestionnaire du Fonds mondial

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Le Congo fait face à une situation complexe, mêlant des maladies liées à l’utilisation des objets souillés par le malade, aux crachats et aux moustiques.

Inquiète de la situation alarmante du Vih/sida, du paludisme et de la tuberculose au pays, la présidente du Comité de coordination nationale (Ccn), Esmo Valerie Maba Moukassa demande au gouvernement de respecter leur engament pour la contrepartie financière en vue de lutter contre ces maladies infectieuses, financées en grande partie par le Fonds mondial.

Cette demande a été reformulée le 4 avril 2025 à Brazzaville, au cours d’un atelier de présentation du rapport de l’équipe pays du Fonds mondial, dont les résultats ont été présentés par son gestionnaire du portefeuille, Lionel Caruana et son équipe.

Les partenaires encadrent la présidente du comité de coordination

L’objectif est d’interpeller les dirigeants congolais de se souvenir de la somme que le pays doit verser pour lutter contre ces maladies, ainsi que préparer le prochain cycle de financement.

« Grâce aux investissements du Fonds mondial, les partenaires en collaboration avec le ministère de la santé, on voit que cette année le combat semble être gagné contre ces trois maladies. Mais, il y a un petit bémol dans cette bonne nouvelle, c’est qu’à cause du non-respect du gouvernement dans les engagements de contre-parti, 2000 patients porteurs du virus Vih subiront une rupture de médicaments », a fait savoir Lionel Caruana.

Les participants à l’atelier de restitution

Il a jouté que la subvention du Fonds mondial est de 90 millions et couvre la période de 2024, 2025 et 2026. Il réclame en effet la contribution de 15 millions d’euros du gouvernement congolais. « Malheureusement, pour l’année 2024, les autorités n’ont pas encore versé leur contrepartie », déplore-t-il.

Selon lui, ce comportement pourra engendrer plusieurs conséquences. Parmi lesquelles, « la rupture de médicaments mettant à risque 2000 patients de porteurs de Vih et 4000 patients de tuberculose », a déclaré Caruana.

Et, le premier manquement en termes de produit de santé, c’est pour « la prochaine campagne de distribution de moustiquaire, où 20% de la population ne pourra être couverte principalement à Brazzaville.

La société civile et les cadres du ministère de la santé

Avant de clore ses propos, il a rassuré qu’un travail se fait entre les ministères en charge de la santé et des finances sous instruction du chef de l’Etat pour débloquer la contrepartie de l’investissement.

Signalons que la décision sur les montants à payer par pays est prise à Genève en Suisse.

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Par Jufel Moukala

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