‘‘Je te fais un dépôt d'SMS’’, la promesse de Bonaventure

Fait divers

Un audio circulant sur les réseaux sociaux mentionne une conversation impliquant Martin Bonaventure, enseignant dans une école et son élève Danielle, lui promettant de lui faire un dépôt d’Sms et de lui rendre d’énormes services.

L’on parlerait de Martin Bonaventure, la quarantaine révolue, enseignant d’une école située dans le 8^e arrondissement Madibou à Brazzaville, demandant à une élève prénommée Danielle âgée de 17 ans de lui faire plaisir, tout en lui promettant de gros avantages.

🗣️Ndlr : Nous demandons aux Ong et associations d’encourager les filles à se faire respecter malgré leur situation sociale.

Voici quelques propos de leur conversation ⤵️

Monsieur Martin Bonaventure : Je t’appelais ces jours-ci mais ton téléphone ne passait pas.

L’élève : Oui monsieur, papa m’avait ravi le téléphone et on venait de me le remettre.

Ah d’accord, donc là je peux t’appeler ?

Oui mais pas le soir à partir de 17h à 23h non.

Mais de 7h à 12h, je peux t’appeler ?

Ok, Danielle hahaha yaya, pardon fais-moi plaisir, tu as bouleversé une partie de ma vie maman, comprend mon émotion, je veux vivre avec toi et je veux partager la moitié de ma vie à côté de toi maman…

Que veux tu exactement monsieur ?

Je veux que je sorte avec toi

« Ce que je n’arrive pas à comprendre que ce n’est pas logique pour vous de venir me parler ainsi, vous connaissez mon âge ? j’ai 17 ans monsieur

Moi, j’ai 43 ans. Danielle, tu as connu le couple Bongo, tu connais la différence de l’âge entre l’ancien président du Gabon Ali Bongo et sa défunte épouse Edith ? Le couple avait un écart de plus de 34 ans maman, on matière d’amour l’âge n’existe pas. Moi je t’aime Danielle. Je te fais un dépôt d’SMS, on peut s’écrire non ?

Mais on parle déjà monsieur et on va sortir pour faire quoi monsieur ?

Je veux avoir des relations sexuelles avec toi Danielle. Quoi tu n’as jamais eue des relations sexuelles ? Je ne savais pas que tu pouvais me parler comme ça. Mais, une fille à côté d’un homme, c’est pour faire quoi, si ce n’est pas pour des relations sexuelles. Toi, tu ne peux rien me donner en dehors des relations sexuelles, moi je peux te rendre des services énormes.

Ce n’est pas moi, c’est le cœur et je n’arrive pas à contenir ce que je ressens pour toi stp. Je veux que tu sois l’une de mes copines, tu m’as tellement trop séduit.

Nous rappelons que le problème du harcèlement sexuel n’est plus banalisé en République du Congo avec la promulgation de la loi Mouebara de lutte contre les violences faites aux filles et femmes. Mais, quelques victimes continuent à ignorer les textes qui les protègent et ne savent vers qui se tourner pour se défendre.

En effet, la violence à l’école demeure visible à l’égard des élèves notamment des mineures. Elle se traduit souvent par des brimades et des actes d’intimidation. « Ce phénomène instaure un climat d’insécurité et de peur dans les établissements scolaires et viole le droit des élèves d’apprendre dans un environnement sûr et non menaçant », souligne Chancel Ibata, un parent d’élève.

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Gigie PAMBOU

Image capturée sur les réseaux sociaux sur l’audio de leur communication

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