Au cours de notre échange sur la thématique portant sur la ‘‘bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir’’, la responsable du bloc technique d’accouchement à l’hôpital Blanche Gomes Mère-enfant, Salomé Mienantima a noté l’importance d’une formation spécialisée des sages-femmes.
Lire aussi : https://labreveonline.com/journee-mondiale-de-la-sante-les-nouveaux-nes-sous-les-projecteurs/
« On veut aujourd’hui un diplôme que l’on peut griffer sur le métier de sage-femme, malheureusement, quand on repart à l’école, c’est pour aller faire radiologie ou kiné, alors que cela n’a aucun rapport direct avec le métier que nous exerçons », regrette la surveillante du bloc technique d’accouchement, qui ce jour s’appuyant sur le thème demande aux autorités l’ouverture des spécialités pour leur donner l’occasion de répondre aux attentes des patientes.
« Que nos autorités ouvrent des écoles de formation spécialisée pour que la sage-femme devienne soit nutritionniste soit échographiste en vue de bien assurer le suivi physiologique d’une mère», signifie Salomé.

Du fait de l’absence d’une spécialisation dans d’autres domaines met en difficulté la sage-femme de fournir des services de soins spécialisés aux femmes qui viennent donner vie.
Pour elle, l’avenir d’une personne se résume depuis sa naissance. Car, une femme en bonne santé fera aussi que l’enfant grandisse normalement, et « c’est en ce moment que l’on parlera d’un avenir plein d’espoir », a-t-elle précisée.
Est-ce possible qu’une mère en bonne santé donne naissance à un enfant malade ?
« C’est possible. Il y a des pathologies qui peuvent subvenir au cours de la grossesse et qui peuvent impacter sur la santé de l’enfant », a-t-elle fait savoir.

Célébration de la journée mondiale de la santé
‘‘ Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir’’, est le thème consacré à la journée mondiale de la santé célébrée le 7 avril.
A Brazzaville, une cérémonie de remise de kits médicaux a eu lieu à l’hôpital Mère enfant afin d’améliorer la qualité de soins des nouveau-nés ainsi que leurs mères. Le don a été offert par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) au gouvernement congolais.
Ce don, selon le représentant de cet organisme international, Vincent Dossou Sodjino s’inscrit dans le cadre des objectifs fixés par l’Oms en cette année 2025 pour atteindre les cibles consistant à améliorer la survie de la mère d’ici 2030.
Le coup d’envoi de la campagne d’un an sur la santé maternelle et néonatale, qui invite les gouvernements et les acteurs de la santé à redoubler d’efforts pour mettre fin aux décès maternels et néonatals évitables, et à privilégier la santé ainsi que le bien-être des femmes et des enfants à plus long terme, a été donné par le ministre de la santé et de la population, Rosaire Ibara.
Il est interdit de copier ou de reproduire partiellement ou totalement cet article, sans l’autorisation de La Brève Online.
Par Gigie PAMBOU
Crédit photos : La Brève (Première image : La sage-femme devant une femme enceinte dans la salle de dilatation)
Mots-clés