« Il n’y aura pas de funérailles collectives pour les victimes du drame d’Ornano »

« Il n’y aura pas de funérailles collectives pour les victimes du drame d’Ornano »

Le drame avait occasionné 31 morts …

Gigie Pambou

Il n’y aura pas de funérailles collectives pour les victimes du drame survenu le 20 novembre dernier devant le portail du stade Ornano à Brazzaville, a annoncé le gouvernement congolais.

Les familles des 31 victimes de ce drame peuvent décider, sur comment, quand et où enterrer la dépouille de leur défunt puisque le travail d’identification a pris fin.

Sur 31 jeunes dont l’âge est de 18 à 25 ans ayant perdu leur vie, 23 familles ont été déjà assistées financièrement par le gouvernement, qui jusque-là attend les huit (8) autres familles en concertation.

Pour lui, c’est par respect et la dignité des familles qu’il n’y aura pas de funérailles collectives. « Rien ne leur sera imposé ».

« Les corbillards conduiront nos dépouilles vers les différents funérariums que nous aurons nous-mêmes choisis », a dit le papa d’une victime.

« Un cœur c’est un cœur. Ce n’est pas l’argent reçu qui peut me consoler ou me faire oublier ma fille », regrette Flore Ngambiki.

Du côté des blessés, sur quatre qui sont encore admis au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Brazzaville dans le service des soins intensifs, les autres ont déjà regagné leur domicile.

Le premier ministre, Anatole Collinet Makosso, répondant le 23 novembre dernier aux interrogations de l’Assemblée nationale suite à ce drame, avait indiqué qu’une enquête administrative et judiciaire avait été ouverte.

La rédaction de La Brève pense que ces victimes voulaient tout simplement échapper à l’oisiveté et au chômage  pour servir la nation en tenue militaire, dont le recrutement a été lancé le 14 novembre dernier par le gouvernement.

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