« (…) Il est de notre devoir de reconstruire un système de santé qui répond aux besoins de la population. Nous sommes attendus aux résultats », cette promesse figure au cœur du projet de réforme du ministre de la santé et de la population, le professeur Jean Rosaire Ibara.
Quelques semaines après sa prise de fonction à la tête de ce ministère, Rosaire Ibara a échangé avec les cadres, syndicalistes et agents sous tutelle. La promesse visant à rendre le système de santé et services sociaux plus efficaces a été dévoilé, le 23 janvier au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (Chu-B).
Dans le cadre de ses missions de surveillance médicale des soins et personnels du dit centre, le directeur général du Chu-B, le professeur Thierry Raoul Alexis Gombe se dit prêt pour bénéficier des orientations du ministre. « Les troupes attendent les instructions et nous allons les respecter et nous allons aussi les obéïr à la lettre ».

Ndlr : la question des soins est une grande préoccupation à la fois du gouvernement et des autres acteurs. Ces moments sont donc nécessaires pour bien analyser la problématique et poser un profond diagnostic. Ne dit-on pas qu’il ne faut jamais rater le début ?
D’après ses analyses, le ministre a relevé que le Chu-B traverse une zone de turbulence à cause ‘‘de la mauvaise gouvernance, de la mauvaise qualité des soins et d’autres ressources’’.

Quelles sont les mesures prises ?
Il s’agit d’améliorer à tous les niveaux les conditions de travail, la mise en place d’un comité de suivi-évaluation des activités de plan de travail des établissements publics, renforcer les concertations sociales, faire appel à la solidarité et à la responsabilité collective, et enfin, augmenter la satisfaction des consommateurs de soins.
Le ministre compte sur l’obéissance des agents intègres et loyaux pour atteindre ses objectifs. « Travaillons loin de tout bruit et surtout de toute mesquinerie, pour redonner au service public hospitalier, à travers le Chu-B, toute ses lettres de noblesse. (…) notre devoir est de reconstruire un système de santé qui répond aux besoins de la population », a-t-il conclu.
Un appel au travail
Suivez l’extrait du directeur général adjoint du Chu-B, Ulrich Judicaël Biez que nous avons pris en interview.
Il est interdit de copier ou de reproduire partiellement ou totalement cet article, sans l’autoristionde La Brève Online.
Par Gigie PAMBOU
Mots-clés