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A l’atelier de sensibilisation de lutte contre les violences en milieu juvénile, organisé par Tunga-Ong, l’art a été présenté comme une stratégie innovante pour prévenir et lutter contre ces violences.
Le 15 mars 2025, une centaine d’élèves d’environ 10 établissements de Brazzaville, ont été réunis dans une ambiance très paisible, autour du thème : « jeunesse contre la violence, le mot à dire d’une Ong ».
L’objectif : donner la parole aux jeunes pour mieux comprendre les causes de cette violence qui prend de plus en plus de l’ampleur au Congo, sensibiliser ces derniers sur les conséquences et, proposer des pistes de solutions pour l’appréhender et y remédier.
« Nous voulons par cet atelier, éduquer, passer un message aux jeunes, leur dire que les phénomènes qui se passent aujourd’hui dans les écoles où nous voyons les jeunes enfants se bagarrer, les écoles s’affronter entre elles, nous disons au niveau des Ong, que cela devrait s’arrêter», a insisté Séverin Nkala-Guembo, président de Tunga-Ong.

Les panelistes à cet effet, notamment des enseignants, des docteurs, des responsables des associations et autres, ont proposé des solutions pour appréhender cette violence d’une part, et y remédier d’autre part.
Chevaleresque Mkanga, président de Loatekombo a parlé de l’apport de l’art dans la lutte contre les violences. « L’art est un outil qui aide à canaliser les émotions des jeunes. Il peut aider à sensibiliser et à faire la promotion de la non-violence. C’est un canal qui permet aux jeunes d’exprimer leur sentiment, leur émotion, leur frustration, aussi leur tristesse sans faire recours à la violence».
Présentant «l’art comme une alternative contre la violence», il suggère aux pouvoirs publics, aux parents et autres acteurs impliqués dans l’éducation des jeunes, de cultiver l’amour de l’art à leurs enfants.

A l’issue de ces échanges, les élèves à l’unisson, ont apprécié cette initiative, « On m’a fait voir aujourd’hui cette violence d’une façon différente. S’il y a possibilité de m’y opposer, je le ferai. Mais ce que j’ai beaucoup aimé c’est qu’on a laissé la parole aux élèves», raconte Nafisa Panda soleil, une participante.
Pour elle, les parents et autorités supérieures devraient laisser les jeunes s’exprimer plus souvent pour mieux comprendre les causes de cette violence afin d’y mettre un terme.
Bamoukina Claiz Belflore quant à elle, appelle tout jeune comme elle, à ne pas céder à la violence sous toutes ces formes, d’être contre et de ne pas y participer.

On rappelle qu’il n’y a que deux issues possibles pour ceux qui choisissent le chemin de la violence : la prison et la mort, ont rappelé les organisateurs.
Tunga-Ong est une organisation à but non lucratif engagé dans la sensibilisation, l’éducation, la protection de la nature, le développement durable et le bien-être de la population.
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Par Annicette Ngakosso
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