‘‘Nous pouvons augmenter la production de plus de 50%. Nous avons des opportunités sur terre, en mer et dans les friches industrielles. Nous devrions atteindre cet objectif dans les trois prochaines années’’, rassurent les organisateur au Forum sur l’énergie et investissement au Congo (Ceifp) tenu des 25 au 26 mars à Brazzaville.
Le gouvernement congolais veut écourter le délai de cinq ans en trois ans, c’est ce qui est mentionné dans son plan présenté en novembre 2024.
Les travaux du premier Ceifp ont permis aux opérateurs pétroliers et gaziers, décideurs politiques de s’accorder sur différentes stratégies visant à amplifier la capacité du secteur des hydrocarbures au Congo, ainsi qu’autres défis à relever.
L’ambition du pays, c’est de doubler sa production de pétrole à 500 mille barils par jour et de son gaz naturel, selon les prévisions de S&P Global commodity insights. Celle-ci devrait en effet progresser jusqu’à 6 millions de tonnes de gaz naturel par an d’ici 2027.
La rencontre des experts pétroliers avait pour objectif, renforcer la position du Congo comme plaque tournante régionale des hydrocarbures, a indiqué le ministre de tutelle, Bruno Jean Richard Itoua, qui a aussi insisté sur l’importance de la synergie entre les développeurs de projets, les régulateurs et les décideurs autour de cet intérêt national inscrit parmi les priorités du Plan national de développement (Pnd 2022-2026).
Quant à la Société nationale des pétroles du Congo (Snpc), elle recherche des fonds pour financer sa stratégie de développement, notamment les projets de forage dans les champs pétroliers de Nanga, Kouakouala et le Mayombe mais tout en renforçant les capacités de production du pays.
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Gigie PAMBOU
image en avant est une archive sur l’un des forages
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