Conformément à sa mission première qui est de veiller à l’intégrité et la probité dans la gestion des secteurs publics, privés et de la société civile, la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc) a organisé le 16 décembre 2022 à Brazzaville, une session de sensibilisation au profit des acteurs de la société civile et Ong.
L’objectif est avant tout de leur faire part du dispositif juridique existant sur la question tout en les invitant à contribuer à la lutte contre le phénomène de la corruption, surtout en ces moments où, le pays contribue fortement à investir dans les zones économiques spéciales (Zes).
Lutte contre la corruption : « Rôle de la société civile », tel est le thème retenu à l’occasion de la dite journée de sensibilisation contre la corruption.
Cette activité vient à point nommé au sein de cette organisation, quand on sait que le milieu de la société civile brasse aussi d’importants revenus et qu’il est plus aisé pour le phénomène de s’y introduire. En effet, la corruption constitue un facteur de dégradation du climat des affaires et compromet la prospérité. Elle est par ailleurs à l’origine de la perte de confiance dans les institutions, éprouve fortement les activités économiques, obère la croissance et fausse la concurrence entre les acteurs économiques.
« Elle paralyse la société, aggrave les injustices, fait obstacle à la création des petites et moyennes entreprises, diminuent les bénéfices et dégrade la qualité des services », a rappelé le secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile, Céphas Ewangui.
D’après lui, que c’est dans cette optique que le Conseil consultatif de la société civile, s’est engagé à soutenir les efforts déployés à ce jour par la Halc et entend tout mettre en œuvre pour aider les organisations de ce secteur à se constituer en une plateforme solide, en vue de travailler au jour le jour à l’amélioration de l’indice de perception de la corruption dans le pays.
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La session de sensibilisation a été meublée par différentes communications : « Ecosystème national de lutte contre la corruption » ; « Le pôle de la société civile dans la lutte contre la corruption » ; et « Les dispositions législatives et réglementaires sur la protection dénonciateur de corruption ».
L’une a porté sur les mesures de prévention de lutte contre le phénomène. Puis, le dispositif juridique en la matière. Enfin l’autre, a été axée sur la contribution de la société civile et des organisations non gouvernementale (Ong) à éradiquer, voire estomper les effets corrosifs du phénomène, dont les frontières ne cessent visiblement de ratisser large, tout en déteignant sur le développement du pays.
Prenant la parole Martin Djouob, un des intervenants, a souhaité que les associations et Ong marquent véritablement leur engagement de lutter contre ce fléau en dénonçant tous faits de corruption constatés en milieu communautaire.
« Le seul moyen pour atteindre l’émergence, c’est le changement de comportement des filles et fils de ce beau pays », a rappelé le président de la Halc Emmanuel Ollita Ondongon, il a rajouté que dans l’application des 48 mesures issues de l’accord entre « Notre pays et le Fmi, le gouvernement congolais est plus que jamais déterminé à prévenir et à lutter résolument contre la corruption ».


Cette session de sensibilisation entre dans le cadre de série de campagne de sensibilisation que la Halc a débuté depuis l’an dernier. Et, il s’agit d’amener l’ensemble des congolais à faire une introspection sur la gestion des biens publics, afin d’adopter un comportement responsable pour une lutte plus efficace et inclusive.
Photos ( La Brève Online)