« La maîtrise du personnel actif pour le fonctionnement harmonieux des structures scolaires »,
c’est le thème de la vingt-troisième (23e) session du Conseil national de l’éducation préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation qui se tient à Brazzaville du 15 au 17 septembre 2021.
Enseigner, c’est exercer dans un contexte qui est plus que scolaire. Puis qu’il s’agit de qualifier les élèves en même temps que de les préparer à un ou des métiers.
Dans cette perspective, la qualification et compétence à atteindre relèvent des finalités d’un bon enseignement. Parce que, l’école apparaît comme une sorte de laboratoire dans lequel on tente d’innover, de faire face aux problèmes vitaux.
C’est dans ce cadre, que le ministère de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, entend avoir la maîtrise du personnel actif en vue d’harmoniser les structures scolaires.
« Des réflexions seront menées, entre autres, sur la manière de stopper l’évasion des cadres de notre sous-secteur vers d’autres secteurs parfois sans passer par les canaux officiels ; de capitaliser les ressources humaines afin d’améliorer davantage les rendements du système éducatif congolais », a révélé le ministre Jean Luc Mouthou, dans son message d’ouverture.
Pour l’inspecteur général de l’Enseignement, David Boke, souligne, que l’objectif de cette 23e session du Conseil national, consiste à faire un état des lieux du fonctionnement de l’école congolaise, notamment la gouvernance scolaire dont la maîtrise du personnel enseignant actif afin de mieux recadrer les choses sur le terrain.
Pendant trois jours, la problématique du personnel actif dans le contexte de transfert des compétences aux collectivités locales ainsi que l’emploi des enseignants communautaires en vue de la maîtrise du personnel actif à tous les niveaux, seront dans les échanges entre participants et facilitateurs.
Nous osons croire qu’à quelques jours de la rentrée scolaire 2021-2022, les recommandations qui seront formulées à ce Conseil national connaîtront leur mise en exécution pour le bon fonctionnement du secteur.
