Pour dénoncer les ‘‘ violences faites aux femmes’’ et les scandales de harcèlement sexuel, la directrice de cabinet du ministre en charge de l’éducation, Régine Oboa a participé le 31 mars 2023 à Brazzaville à une session d’échange et de restitution des travaux de la 67e session de la Commission de la condition de la femme tenue du 6 au 17 mars dernier à New-York.
Une vingtaine de personnalités féminines du ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation ont pris part à ce débat qui stipule que si la violence sexuelle est un crime ‘‘ la drague insistante ou maladroite, les attouchements ou les paroles d’intimidation le sont aussi.
Dans ce débat, ces femmes dénoncent des ‘‘ violences’’ que subissent certaines d’entre elles non seulement dans leur ministère mais aussi dans toutes les administrations, ont-elles renchéri.
« Les débats nous ont montré que malgré des avancées, la réalité de la violence est toujours très perceptible », a reconnu le point focal genre Nicole Patricia Poaty.
Placé sous le thème « Violences sexuelles », ces femmes admettent que la pulsion sexuelle est par nature offensive et sauvage.
Quant à la directrice des lycées d’enseignement général, Galessami née Mavoungou Daboloko, interpelle ces femmes de faire attention aux comportements inadaptés comme les commentaires salaces sur le physique.
Clôturant cette session la directrice de cabinet a exhorté ces femmes de s’approprier de la loi Mouebara pour mieux revendiquer leur droit.
Rappelons que l’Onu avait placé cette édition sous le thème, « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologie pour l’égalité des sexes ».
Au Congo, il a été célébré sous le signe, « Femme, protégeons-nous contre les violences en ligne avec la loi Mouebara ». Cette loi portant lutte contre toutes formes de violences à l’égard des filles/femmes adoptée le 4 mai 2022.