La foire du livre a été une valeur ajoutée au savoir littéraire
Relaté par Annicette Ngakosso
Au sortir de la première édition de la foire du livre le 15 décembre dernier au Palais des congrès, les participants ont loué les connaissances acquises sur la diversité culturelle du Congo lors de cette foire.
« Je suis plus que satisfait d’avoir pris part à ce grand rendez-vous du savoir. C’est pas courant des occasions où nous pouvons parler du livre et des arts. Les thématiques abordées lors des panels ont été très riches en enseignement surtout celle de l’imaginaire et de la création littéraire qui m’a édifiée sur l’imaginaire, le champ d’action et la littérature. Je sors de là avec une valeur ajoutée et je pense que c’est aussi le cas de tous ceux qui ont participé à cette foire », a témoigné l’étudiant de 20 ans, Emilien Celeste Baloungou Ngoma.
« Le livre est une culture qui va au delà des diplômes que nous possédons. Il nous apprend la civilisation des autres pays, j’ai été ému d’apprendre ça et de trouver les réponses à mes questions lors des échanges avec les panelistes», a fait savoir un autre étudiant de 23 ans, Le Sage Elenga.
Outre l’émotion engendrée par les panelistes, les écrivains et éditeurs ont plongé les visiteurs dans leur univers avec des publications comme “Le Destin d’Edith” de Mbazi Eudes, un livre qui retrace l’histoire d’une femme dont la vie à tourné au vinaigre après la mort de son époux.
Du côté des éditeurs, le premier livre mit au programme officiel pour les préscolaires, la collection “Diak” a fait sensation forte.
Pour l’initiatrice du projet boîte à livre, Rita Fabienne, cette initiative du gouvernement est à féliciter.
«Parfois, on ne participe pas à ce genre d’édition par ignorance ou par manque d’ouverture d’esprit. Les livres procurent l’ouverture d’esprit et sont présents partout. C’est important d’avoir autour de nous des personnes qui nous en parlent. C’est pourquoi j’ai initié depuis quelques semaines déjà, des boîtes à livre dans les milieux publics pour rendre accessible le livre à tous».
Le directeur du cabinet de la ministre de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Matthieu Mouloungui a affirmé que cette édition marque le début d’un rendez-vous annuel qui rayonnera au delà des frontières nationales.
Cette première fête du livre congolais a connu la participation des auteurs et écrivains venus de France, de Côte d’Ivoire et d’ailleurs.
« Le livre est une fenêtre ouverte sur l’infini, une invitation au voyage intérieur qui transcende les frontières de l’espace et du temps », c’est par cette citation de l’écrivain Henri Lopes que la première édition de la foire du livre de Brazzaville a pris fin.