Des réflexions et recommandations attendues pour réformer les offres de formation professionnelle

Des réflexions et recommandations attendues pour réformer les offres de formation professionnelle

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé a lancé le 27 septembre 2022 à Brazzaville, la vingt-cinquième session du Conseil national dudit secteur en vue de réformer les offres de formation professionnelle pour les adapter aux enjeux et défis de l’économie nationale.

Après plusieurs critiques des examens officiels qui avaient révélés les défaillances du système éducatif au Congo, le pays poursuit la mise en œuvre du projet de réformes de la formation professionnelle.

Les travaux de la 25e session du Conseil national de l’Enseignement technique, aboutiront à une série de recommandations dont l’application devrait garantir de meilleures formations en République du Congo.

Cette session a pour objectif, consulter les acteurs de l’éducation sur l’avenir du système éducatif dont l’enjeu reste celui d’ériger les pratiques neuves au croisement de l’introspective et de la prospective d’une nouvelle gouvernance de ce sous-secteur.

Au cours des échanges, le Conseil présentera un document stratégique qui recommande d’améliorer les conditions de travail des enseignants en vue de garantir une meilleure qualité de formation pour les jeunes congolais.

Aussi, les participants proposeront des dispositions pratiques et éclairées pour cette année qui prennent en compte la réforme en cours amorcée depuis plus d’un an. Une réforme qui selon le ministre Maguessa Ebomé, s’organise autour des priorités suivantes : « La refonte de l’organigramme du ministère de l’Enseignement technique et professionnel ; la réforme des systèmes d’évaluation des examens et concours professionnels en accordant une place aux épreuves pratiques et à la double évaluation, impliquant les pédagogues et les entreprises afin de permettre à nos apprentis de s’approprier les situations du monde professionnel… », a-t-il dit.

« Il nous a été donné de constater, que plus de 70% des bacheliers du secteur de l’enseignement technique sont obligés de ne pas poursuivre leur formation, faute de structure d’accueil. Pour réussir cette réforme, des Brevets de techniciens supérieurs doivent progressivement se nationaliser », a poursuivi le ministre de l’Enseignement technique.

La réflexion collective doit prendre en ligne de compte tous les instruments disponibles et toutes les études menées par le projet de développement des compétences et pour l’employabilité et le projet de développement des compétences et des ressources humaines afin de produire un document stratégique unique de développement de l’enseignement technique et professionnel, a orienté le ministre dans la perspective de ces états généraux.

Dans la matérialisation de cette réforme, le directeur général de l’enseignement professionnel, secrétaire permanent du Conseil, Christophe Lia, commente que cette énième rencontre annuelle des principaux acteurs de ce sous-secteur éducatif intervient dans un contexte particulier du plan d’actions prioritaires et biennal 2022-2023.

Crédit photo prise sur Google pour illustrer les apprenants de l’enseignement technique

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