Eliminer les pires formes de violences faites aux enfants

Eliminer les pires formes de violences faites aux enfants

Les enfants exposés à toutes sortes de violences sont affectés par d’importants troubles psychologiques et physiques et ressentent l’égarement, la peur, le découragement et le rejet.

Une conférence ministérielle mondiale consacrée à l’élimination de la violence à l’égard des enfants à Bogota en Colombie se tient cette semaine à New-York.

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Au cours des débats, les dirigeants mondiaux, la société civile, les défenseurs, les victimes et les jeunes examinent les phénomènes, courants dans tous les pays, de toutes les violences à l’égard des enfants. A cet effet, l’Unicef Congo appelle à une action urgente pour lutter contre la violence qui dévaste la vie de millions d’enfants dans le monde.

D’après cette institution onusienne, la violence contre les enfants, qu’elle soit physique, émotionnelle ou sexuelle, est une crise mondiale qui se produit dans les foyers, les écoles, les communautés et en ligne. « Ses conséquences sont graves, entraînant des blessures, des infections sexuellement transmissibles, des problèmes de santé mentale tels que l’anxiété et la dépression, et même la mort ».

La réunion a l’occasion d’entendre les témoignages des victimes, ainsi que les déclarations et engagements des dirigeants sur l’élimination de ce  phénomène, qui provoque un stress toxique et conduit à des comportements criminels.

Une victime

« Nous sommes la première génération à comprendre pleinement la prévalence, les causes et les coûts de la violence contre les enfants, et la première à connaître les solutions qui fonctionnent », a déclaré Sheema SenGupta, directrice de la protection de l’enfance à l’Unicef.

En investissant dans la prévention, l’éducation et les services de soutien, nous pouvons briser le cycle de la violence et construire un monde où les enfants sont en sécurité.

Selon les dernières données mondiales disponibles, toutes les 4 minutes, quelque part dans le monde, un enfant est tué par un acte de violence, environ 90 millions d’enfants en vie aujourd’hui ont subi des violences sexuelles.

Tandis que, 650 millions de filles et de femmes (1 sur 5) en vie aujourd’hui ont subi des violences sexuelles dans leur enfance, dont plus de 370 millions (1 sur 8) ont été victimes de viols ou d’agressions sexuelles.

Dans les environnements fragiles, les filles courent un risque encore plus grand, la prévalence du viol et de l’agression sexuelle dans l’enfance étant légèrement supérieure à 1 sur 4.

Près de 50 millions d’adolescentes âgées de 15 à 19 ans (1 sur 6) ont été victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur mari ou partenaire au cours de l’année écoulée. Et, 410 à 530 millions de garçons et d’hommes (environ 1 sur 7) ont subi des violences sexuelles dans leur enfance, dont 240 à 310 millions (environ 1 sur 11) ont été violés ou agressés sexuellement 1,6 milliard d’enfants (2 sur 3) subissent régulièrement des châtiments violents à la maison ; plus des deux tiers d’entre eux sont soumis à la fois à des châtiments physiques et à des agressions psychologiques.

La violence coûte la vie à environ 130 000 enfants et adolescents de moins de 20 ans chaque année en moyenne. Les garçons courent un risque plus élevé de mourir de la violence : 3 enfants et adolescents sur 4 tués par la violence étaient des garçons. Le risque de mourir d’un acte de violence augmente fortement à la fin de l’adolescence : 7 enfants sur 10 décédés à la suite d’actes de violence avaient entre 15 et 19 ans, la plupart d’entre eux étant des garçons. Près de 550 millions d’enfants (environ 1 sur 4) vivent avec des mères victimes de la violence.

Cette conférence ministérielle est une occasion unique d’intensifier les efforts pour mettre fin à la violence et construire un avenir où chaque enfant grandira en sécurité.

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Réécrit par Chardy Emmanuel, stagiaire

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