Des jeunes sans emploi bénéficient une formation professionnelle

Des jeunes sans emploi bénéficient une formation professionnelle

La cérémonie officielle de lancement de formation et d’insertion professionnelle aux métiers du bâtiment en mécanique, en électricité, en agriculture, en industrie, en assainissement des eaux usées et aux services en faveur de 5000 jeunes vulnérables a eu lieu le 19 mai à Brazzaville.

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Cette formation lancée par la ministre des affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa entre dans le cadre du projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes (Psipj), des formations similaires à Pointe-Noire, Ouesso et Dolisie.

Les jeunes âgés de 18 à 35 ans, déscolarisés et sans emploi, vivant dans les zones urbaines et périurbaines de ces villes, bénéficieront des formations en collaboration avec le centre de formation et d’apprentissage.

Les jeunes qui se forment en électricité

En effet, ces bénéficiaires seront également orientés dans les centres de formation  publics-privés et dans les ateliers des maîtres artisans pour une durée de neuf (9) mois, chacun selon son profil, a fait connaître le coordonnateur du Psipj, Régis Antoine Ngakegni.

Pour lui, cette cohorte de formation vise à répondre à la réalité socio-économique du pays et à favoriser une insertion professionnelle durable. Des matériels et équipements seront également mis à la disposition des apprenants pour leur formation et pour l’amélioration de la qualité de l’offre.

La ministre saluant les cadres présents à la cérémonie de lancement

Au total, 5000 jeunes seront formés en apprentissage des métiers et projets, dont 2000 à Brazzaville et 2000 à Pointe-Noire, 500 dans la ville de Ouesso et de Dolisie. Actuellement, 2217 jeunes retenus et 1479 à Pointe-Noire poursuivent déjà leur formation.

Sous l’orientation du ministère de tutelle, le Psipj compte venir en aide à 22.000 ménages en situation de précarité en leur octroyant des allocations et la seconde phase consiste à former 45 000 jeunes vulnérables.

Dans ses propos de lancement, la ministre a salué l’appui de la Banque mondiale qui soutient le gouvernement dans son processus de développement. D’après elle, deux types de formation sont prévus : la « formation en auto-entrepreneuriat et la formation en apprentissage d’un métier. S’il reste encore quelques ajustements à faire pour commencer le premier type de formation, tout est enfin prêt pour démarrer le second type à Brazzaville et Pointe-Noire », a-t-elle expliqué.

Vue partielle des jeunes sélectionnés

Remerciant le gouvernement et les formateurs pour cette opportunité, Lycia Moukiétou Ngoulala, la vingtaine révolue, qui se forme en installation sanitaire et assainissement des eaux usées et vannes, se sentait stressée au début mais depuis quelque temps, «  je me sens à l’aise bien que je ne maitrise pas encore grand-chose ».

Rappelons que le Psipj est l’un des projets soutenus par la Banque mondiale à travers un fonds additionnel de 83,7 milliards Frs Cfa soit 133 millions de dollars. Il a été lancé officiellement en juillet dernier dans le but de fournir une aide d’urgence aux ménages touchés par la crise sanitaire et économique provoqué par le covid-19 et à accroître l’accès des ménages ainsi que des jeunes pauvres et vulnérables dans les zones sélectionnées.

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Rédigé par Gigie PAMBOU

Crédit photos : La Brève

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