Congo : Le processus de révision de la contribution déterminée est lancé

Congo : Le processus de révision de la contribution déterminée est lancé

L’atelier du processus de révision du document de la Contribution déterminée au niveau national (Cdn) 3.0 a été lancé le 19 mai à Brazzaville, par la ministre de l’environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault.

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C’est en présence de la représentante du Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) Adama-Dian Barry, que la cérémonie qui doit ouvrir des pistes de réflexion sur la problématique de la lutte contre le changement climatique s’est ouverte.

Parlant de l’événement du jour, la ministre a souligné que c’est lors de l’Accord de Paris que les pays signataires avaient pris des engagements au travers d’un document stratégique que l’on appelle la Cdn. Conformément à cette disposition, le Congo avait soumis deux Cdn depuis son adoption en 2015 et la toute dernière a été soumise en 2021.

Vue partielle des participants

Cet Accord de Paris, « prévoit une mise à jour périodique de ce document d’engagement tant que le bilan mondial sur l’évolution réalisé tous les 5 ans du climat n’est pas satisfaisant pour inverser la tendance de réchauffement global », a-t-elle rappelé.

Conformément aux résolutions de la Cop28, « notre pays s’engage à soumettre sa Cdn 3.0 avant le mois d’octobre 2025. Il est important de souligner que ce processus de révision périodique constitue une opportunité pour notre pays », a poursuit Soudan Nonault.

Pour elle, les travaux lancés aujourd’hui, permettront d’affiner et de mieux cibler les engagements en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que les mesures d’adaptation, l’évaluation du coût de l’action ainsi que l’identification des sources de financement associé.

Quelques progrès de la Cdn 2021 c’est :

  • La mise en œuvre de programmes de gestion durable des forêts, dont l’initiative emblématique des tourbières, reconnue mondialement ; l’intégration progressive des énergies renouvelables, avec des projets solaires et hydroélectriques visant à réduire notre dépendance aux énergies fossiles…

Ce qui reste à faire c’est de définir des objectifs renforcés en maitrisant davantage les sources d’émissions liées à la déforestation, en accélérant la transition énergétique, et en protégeant les tourbières dont la capacité de séquestration est déterminante pour le climat ; d’intégrer la justice sociale et la transition juste en assurant l’implication des populations autochtones et vulnérables aux décisions ; de mobiliser des financements innovants en collaborant avec des partenaires comme l’initiative Cafi, le Fonds vert pour le climat, et le secteur privé pour traduire en action nos décisions et que les projets soient concrétisés.

 Pour clore ses propos, elle a exhorté les participants à partager les idées dans un esprit de co-construction, car la réussite de la Cdn 3.0 et son opérabilité dépendra de « votre capacité à décloisonner les idées et à fusionner les savoirs faires intersectoriels, l’expertise nationale et internationale ».

Signalons que le Congo avait accepté l’offre de Promesse d’action pour le climat du Pnud, pour bénéficier d’un financement, afin de procéder à la révision de la Cdn.

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Par Gigie PAMBOU

Crédit photos : La Brève (Image en avant la ministre prononçant son mot de lancement des travaux)

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