« Je suis attaché au leader transformationnel. Retenez la vision de faire de ce département un ministère innovant, moderne et efficace pour la réforme de l’Etat. A cela, je nous invite tous à l’intégrité », a souligné le ministre délégué près du premier ministre, en charge de la réforme de l’Etat, Luc Joseph Okio.
La déclaration a été faite ce 19 juillet 2021 à Brazzaville, à l’ouverture du séminaire ministériel sur la stratégie de gouvernance publique. Un conclave historique qui vise à engager de façon décisive et objective, les réformes en République du Congo.
La rencontre a eu pour objectif de partager avec les acteurs du ministère, la substance des conclusions auxquelles ont abouti les diverses concertations initiées par le Chef de l’Etat, notamment les principales recommandations contenues dans le projet de société mise en place par lui, ainsi que dans d’autres documents portant ces réformes.
Renforcer l’Etat de droit, la stabilité et la démocratie, approfondir la décentralisation et de rationaliser l’Etat à améliorer la gouvernance publique, afin de permettre à ces acteurs d’avoir une compréhension commune et des orientations stratégiques de la réforme de l’Etat.
A l’ouverture des travaux, le ministre Luc Joseph Okio, a rappelé que l’intégrité et la loyauté dans ce pays, ont révélé de nombreuses faiblesses qui alourdissent le développement. A titre illustratif, a-t-il indiqué pourquoi dans ce pays, où, il y’a plus de 80% de chrétiens mais la corruption bat le record et les femmes meurent dans les blocs d’accouchement. Il nous manque les valeurs et les principes », a-t-il illustré. Des dysfonctionnements que le gouvernement sous l’égide du Chef de l’Etat, entend redresser au cours de ce mandat.
De l’audace, c’est à cela que le ministre a exhorté les différents participants à ce séminaire. Il a laissé entendre » au terme de ces échanges, il devra être établi que quelque chose s’est passé ; que vous avez eu de l’audace. Vous devez aussi savoir que la réforme est un processus à long terme et si vous doutez rien ne changera.
« Ne pas laisser aux générations à venir ce dont nous avons hérité, mais laisser aux générations à venir de meilleures conditions de formation. » Ceci dit, « la volonté, l’engagement de construire notre pays doivent être partagés par tous« , parole d’un participant à la noblesse de la conscience.
