Les femmes des sociétés savantes reçues par le Conseil consultatif de la femme

Les femmes des sociétés savantes reçues par le Conseil consultatif de la femme

« Nous suggérons que le code pénal subisse une modification afin, que les actes comme la violence conjugale, le harcèlement sexuel, les discriminations sexistes soient réprimés par la loi »,

telle est l’une des propositions des femmes universitaires et des sociétés savantes soumises auprès du secrétariat exécutif permanent du Conseil consultatif (Ccf) de la femme que préside Antoine Kebi, ce 15 juillet 2021 à Brazzaville.


Les échanges ont porté essentiellement sur les problèmes des femmes vues par les femmes, pour discuter de tous leurs problèmes et faire des suggestions en vue d’améliorer leur condition.

Au Congo, les femmes sont parfois victimes de violences.

Malheureusement, elles sont confrontées à de nombreuses difficultés notamment la peur d’exposer l’agresseur. La juriste Lenda Milandou explique quelques causes : « Devant un obstacle quelconque, la femme se rétracte et continue à vivre dans les mains du bourreau. Ou encore elle leur manque de quoi payer un certificat médical pour verser dans le dossier pour que la procédure suive son parcours au niveau du tribunal. Nous demandons que certains textes du code pénal soient élaborés pour protéger la femme congolaise », a-t-elle proposée.

« L’objectif de cette rencontre, est de recueillir les sentiments des femmes juristes, avocates et celles des sociétés savantes, afin de donner leur avis au Chef de l’Etat et faire des suggestions au gouvernement pour son amélioration », a précisé Antoinette Kebi, secrétaire exécutive du Conseil consultatif de la femme (Ccf).

En effet, dans son plan d’action le Conseil consulte toutes les femmes de différentes catégories socioprofessionnelles, sur les questions concernant leur condition de vie, pourront faire l’objet de discussion dans les ateliers précédant l’assemblée générale qui sera convoquée par le Président.

Le Conseil consultatif de la femme est une structure étatique instituée par la Constitution du 25 octobre 2015. Il a pour missions principales d’émettre des avis au président de la République sur les questions liées à la condition de la femme.

Pour cette année, le secrétariat exécutif permanent a programmé des séries d’échanges pour se mettre à l’écoute des femmes.

A titre de rappel, les groupements coopératifs avaient été reçus en premier.

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