DEFENDRE LES DROITS HUMAINS LORS DE LA PANDEMIE

DEFENDRE LES DROITS HUMAINS LORS DE LA PANDEMIE

Les agents de force de l’ordre de Brazzaville ont été édifiés ce 21 mai 2021, sur les droits et libertés de l’Homme en cette période de Covid-19.

 Le séminaire organisé par la Commission nationale des droits de l’homme (Cndh), en partenariat avec  le programme des Nations- Unies pour le développement (Pnud), a eu pour but, d’exhorter les États à veiller et à inclure les pouvoirs publics dans leur gestion de la crise, car ils  jouent un rôle majeur pour garantir que les mesures appliquées respectent les droits humains et ne laissent personne de côté.

Ce séminaire placé sous le thème : « Force publique et droits de l’Homme sous l’État d’urgence sanitaire », a été également une occasion pour le président de Cndh Valère Eteka-Yembet, de faire un bref aperçu sur les droits de l’Homme au Congo.

Dans plusieurs pays du monde comme au Congo d’ailleurs, faire exécuter l’interdiction des grandes manifestations publiques,  par les forces de l’ordre (la police, la gendarmerie et l’armée), leur rend fréquemment coupable de violences, de tortures et de traitement dégradants dans le contexte de lutte contre le covid-19 vis à vis des populations.

A cet effet, la garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique. Mais  cette force est instituée pour l’avantage de tous et non pour l’utilité particulière, a rappelé le président.

Pour terminer son propos, Valère Eteka-Yembet, a lancé un vibrant appel aux commissaires des droits de l’homme et  commissaires de police, experts en matière des droits de l’Homme et officiers de police judiciaire d’être condamnés à faire du bien car la force publique est instituée dans l’intérêt général. Il a par ailleurs martelé que nul ne doit l’utiliser à des fins personnelles. Et, elle  n’agit que dans le cadre des lois et règlements. (Article 205 de la constitution congolaise).

La pandémie de covid-19 et les réponses des États face à cette situation représentent un ensemble de nouvelles difficultés et menaces pour les personnes qui militent en faveur des droits humains. La Cndh, appelle les pouvoirs publics, à ne pas utiliser les restrictions liées à la pandémie comme prétexte pour réduire davantage l’espace civique. « Le covid-19 qui frappe l’humanité depuis près de deux ans a eu des conséquences diverses sur les populations et une épreuve des gouvernements du monde dans la recherche des solutions pour y mettre fin », a précisé Maleye Diop, représentant du Pnud au Congo.

Malgré les avertissements et les engagements pris par la communauté internationale sur le respect,  la protection et reconnaître le droit de sauvegarder les droits humains, les organismes internationaux  recueillent des informations inquiétantes sur les menaces et  agressions qui continuent de viser les êtres humains de ces droits en pleine pandémie.

Dans cette période sans précédent,  les humains  à travers le globe redoublent d’efforts et mènent plusieurs actions dans leur propre communauté : diffusion d’informations sur les moyens de se protéger du covid-19.

de la dte à la gche le Rep Pnud et le com de la Cndh

Rédigé par Sledge Mayoussa

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