« TRES BIENTOT NOUS ALLONS COMMUNIQUER SUR LE CADRE PROMOTIONNEL SUR LA SECURITE ET LA SANTE AU TRAVAIL »

Le directeur général du travail, Joseph Akondzo Nguiambo, a annoncé bientôt la vulgarisation imminente du code du travail, qui prend en charge les problématiques liées aux risques psychosociaux, une stratégie mis en place par le ministère du travail. « Très bientôt nous allons communiquer sur ce dispositif pour qu’il devienne un acquis dans le monde du travail congolais », a-t-il dit.

« Au Congo, il ya le code du travail. Et le décret portant institution de la commission technique en matière de sécurité et de santé au travail, c’est l’arrêté 9030 du 10 décembre 1986 qui institue les comités d’hygiène et de sécurité au travail dans les entreprises afin de veiller à la prévention des risques qui peuvent survenir chez les travailleurs dans l’entreprise (maladie ou accident, harcèlement moral ou sexuel », a précisé le directeur général du travail.

image d’illustration sur le stress au travail

Ce cadre, vise à protéger l’employé par la loi, en s’inspirant des différentes conventions qui régissent le secteur du travail. Il s’agit de l’Organisation internationale du travail (Oit) dans l’industrie, le commerce et la Convention 155 sur la sécurité et la santé des travailleurs.

A ce sujet, les chefs d’entreprise sont tenus de tout mettre pour assurer la santé au travail du personnel placés sous leur responsabilité, pour le bien-être du travailleur.

Selon lui, comme toutes difficultés, le stress est la cause de beaucoup de  maux dans la vie d’un individu particulièrement en milieu professionnel. Il a des répercussions sur le rythme du travail, brise la confiance et la maîtrise de soi.

« La cause principale du stress, est souvent l’organisation du travail au sein de l’entreprise », a fait savoir le directeur Akondzo, ajoutant que le stress est né du déséquilibre entre d’une part les attentes et les moyens dont le travailleur dispose pour réaliser  ces attentes liés aux problèmes qui se posent à lui.

Le stress concerne tout le monde, peu importe le statut social. Autre chose, c’est parfois le souci du collaborateur à vouloir  satisfaire sa hiérarchie. Actuellement, le transport est également une cause majeure du stress. Le fait que les bus se font rares, majorent le coût du trafic urbain, cela bouleverse le budget des usagers.

« D’une part prenant le contexte actuel où sévit le virus, avec tous les problèmes de transport qui se posent quant tenu des mesures barrières, et le cas d’un employeur qui exige que ces employés puissent se présenter à leur poste de travail au plus tard 7h, avec toutes les contraintes liées au déplacement, il peut bien stresser », a-t-il expliqué.

Le stress comporte deux dimensions. Il y a le bon stress causé par des encouragements. Le stress négatif dû aux problèmes que le travailleur rencontre comme la nervosité et la violence. Ce comportement a des répercussions d’ordre psychologique ou physiologique sur la personne. Le mauvais stress dit négatif provoque des réactions incontrôlées comme des douleurs de dos et le manque d’énergie. « Si le stress est subi pendant longtemps, il entraine l’hypertension, l’épuisement, le désordre individuel ou vis-à-vis des autres », a-t-il précisé, tout en relevant que le stress doit être surmonté afin qu’il n’affecte pas le comportement et n’empiète sur l’entreprise.

Du côté des travailleurs, Guy Brice Okana, fleursite et cuisinier dans une administration, outre la bonne rémunération, le travailleur a droit aux congés et à la détente. « Aussi longtemps que nous sommes privés de ces éléments, nous souffrirons toujours du stress. Du 1er janvier au 31 décembre, nous ne côtoyons que les mêmes visages », a-t-il déploré.

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