Promouvoir la gouvernance et le changement transformationnel au profit de l’Afrique centrale

Promouvoir la gouvernance et le changement transformationnel au profit de l’Afrique centrale

Les travaux de la 37e session du Comité intergouvernemental pour l’Afrique centrale, pour promouvoir la gouvernance et le changement transformationnel en Afrique centrale, ont été ouverts ce 6 décembre 2021 à Brazzaville, par la ministre de l’Économie, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Ghislaine Olga Ebouka-Babackas.

Les Hauts fonctionnaires et les experts de la sous-région vont échanger pendant cinq jours sur un modèle économique qui répond aux normes standards afin de formuler des recommandations sur les moyens pratiques permettant de renforcer la compréhension et d’accéder à la diversification des économies dans le continent.

« Les participants formuleront des recommandations sur les moyens pratiques de renforcer la compréhension et d’accélérer à la diversification des économies dans la sous-région », a expliqué Vera Songwe, secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (Cea).

La 37e session est organisée par le gouvernement congolais et la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (Cea), a pour objectif : d’examiner en profondeur l’état du leadership et du changement transformationnel en Afrique Centrale, identifier les lacunes et proposer des moyens pratiques pour renforcer la compréhension et la pratique de ces deux concepts interdépendants afin d’accélérer la diversification économique en Afrique Centrale.

Il est difficile d’imaginer que ces vastes étendues d’anciennes régions boisées risquent de disparaître. Selon une étude menée récemment par  l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), les forêts autochtones d’Afrique sont détruites au rythme de plus de quatre millions d’hectares par an. La FAO estime que, rien que de 1980 à 1995, la déforestation a représenté plus de 10 % du total de la couverture forestière du continent.

Cependant, les experts affirment que « Protéger les forêts de l’Afrique de la tronçonneuse et de la hache qui symbolisent l’intrusion de l’homme est indispensable à la bonne marche et au rendement de la plupart des activités économiques du continent ».

La commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), suggère que les pays du monde qui possèdent des ressources importantes, les industries forestières (aussi bien celles du bois que les autres), puissent valoriser ces ressources en jouant le rôle clé dans le développement socioéconomique général.

Allant dans ce sens de développement, le commissaire à l’environnement, ressources naturelles, agriculture et développement rural de la Commission Ceeac, Honoré Tabuna, a évoqué le projet d’élaboration d’un programme de développement de l’économie verte.

« Il nous faut mettre en valeur les riches ressources forestières et hydrographiques dont dispose la sous-région. Les pays doivent rapidement comptabiliser les résultats pour bâtir un programme de diversification économique », a-t- il dit.

Plaidant en faveur d’une synergie entre les pays en vue d’impulser le changement de gouvernance et leadership transformationnel, la ministre déclare dans son mot d’ouverture que le Congo misera sur son nouveau plan national de développement 2022-2026, afin de maintenir le pays dans la voie de développement, à travers une économie diversifiée et résiliente impliquant les problématiques environnementales.

« La promotion de la bonne gouvernance et du leadership transformationnel en vue de la diversification économique en Afrique centrale suppose des dirigeants issus de la classe politique et administrative, du secteur privé et de la société civile à même de comprendre les enjeux d’un changement radical de comportement ; Ce PND est orienté vers une diversification économique reposant sur six domaines : l’agriculture, l’industrie, le tourisme, les zones économiques spéciales, le numérique et l’immobilier », a-t-elle affirmé.

Précisant les stratégies préconisées dans le PND 2022 – 2026, la ministre souligne qu’il y a des actions de l’Etat à mettre en place notamment les conditions nécessaires pour exécuter ce dit plan. « Le secteur privé est donc sollicité pour financer les projets à fort impact, ainsi que la société civile qui doit jouer sa partition dans le processus de développement durable. 

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