Le directeur général de la plateforme Roll Back Malaria (Rbm) des Nations-Unies pour l’éradication du paludisme, le docteur Michael Charles Adekunle demande une répartition équitable des fonds à disposer au paludisme au même titre que la tuberculose et le vih/sida.
Le paludisme est une maladie que l’on peut éviter et guérir, puisqu’il existe de nombreux outils de prévention éprouvés, ainsi qu’un arsenal de traitements efficaces. Pourtant l’objectif de l’élimination demeure la priorité de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) ainsi que des associations œuvrant dans ce domaine.
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« Alors que les Odd envisagent de mettre fin au paludisme d’ici à 2030, en lui accordant une priorité élevée aux côtés de la lutte contre le Vih/sida et la tuberculose, force est de constater que seulement 3,5 milliards de dollars ont été investis pour mettre fin au paludisme », s’est indigné le docteur Adekunle, lors d’un échange avec les journalistes le 29 août en marge de la tenue à Brazzaville de la 74e session de l’Oms visant à proposer des solutions idoines pour garantir la santé des populations.
Pour lui, ces fonds représentent moins de la moitié des 7,3 milliards de dollars nécessaires pour éliminer le paludisme d’ici 2030.
Outre certains pays africains notamment le Cap vert qui a réussi à éliminer le paludisme, la lutte contre cette maladie a stagné depuis plusieurs années. Parmi ces pays les plus touchés, 11 d’entre eux se trouvent sur le continent africain et portent 70% de la charge mondiale de morbidité et de mortalité liée au paludisme, selon les estimations.
Au moment où l’épidémie Mpox fait ravage en Afrique, le partenariat Rbm et Nations-Unies pour l’éradication du paludisme annonce que cette maladie atteindra un niveau critique en 2025.
Quelques journalistes
Notons que ce partenariat est une plateforme qui œuvre avec d’autres partenaires pour l’éradication du paludisme dans le monde.
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Par Annicette Ngakosso