LES SANCTIONS RESERVEES A MARIEN N’GOUABI SONT CONNUES

LES SANCTIONS RESERVEES A MARIEN N’GOUABI SONT CONNUES

La chambre de conciliation et d’arbitrage de sport (Ccas) a rendu public ce 28 mai 2021 à Brazzaville, le verdict opposant Marien N’gouabi Ikama, Francis Ata, Bouesso Nzambi et Destin Oba N’gakosso, tous

de la Fédération congolaise de judo (Fécoju-da) ainsi que le verdict sur  l’affaire entre Batchi et Bakouetana de la fédération congolaise du cyclisme (Fécocy).

L’homme condamné à payer 500 mille francs Cfa de dommage à Francis Ata, Bouesso Nzambi et Destin Oba. Marien N’gouabi Ikama, est ancien président de judo. Il avait saisi toute une discipline pour ses intérêts personnels, il avait également organisé une assemblée générale élective non conforme le 17 février dernier d’après la Ccas. « Le nommé Marien N’gouabi Ikama, incompétent à organiser l’assemblée générale élective, en conséquence, invalide les résultats issus de l’assemblée générale élective en date du 17 févier 2021, renvoi la Fécoju-da à une nouvelle assemblée élective conformément à ses textes fondamentaux et à la circulaire ministérielle 0455 du 4 juin 2020, sous la supervision conjointe du ministère des sports et du comité olympique », révèle le président de la Ccas, Michel Kaboul Mahouta.

Par ailleurs, il condamne, le sanctionné N’gouabi à payer aux nommés Ata Francis, Bouesso Nzambi et à Oba N’gakosso Destin, la somme de 500 mille francs Cfa à titre de dommage et intérêt.

Outre ses sanctions, la Ccas lui interdit de ne plus poser des actes au nom de la Fécoju-Da.

« Merci à la Ccas d’avoir tranché ce problème. Ce n’est pas le président Ata qui a gagné mais le judo. Ce qui s’est passé aujourd’hui doit attirer l’attention de tous. On ne doit pas saisir ou prendre en otage toute une discipline pour ses intérêts personnels », satisfaction de l’ancien vice président de la Fécoju-Da, Francis Ata.

Dans cette même lancée de faire justice, la Ccas a aussi annulée l’assemblée générale élective de la fédération congolaise de cyclisme. Mais, elle lui a été demandée d’en organiser dans un délai d’un moi, une nouvelle assemblée générale sans exclusive  à la fédération congolaise de judo et discipline affiliée. Cependant, la responsabilité revient donc, au ministère des sports et du comité national olympique et sportif congolais.

Le président de la Fécocy, Rufin Arsène Bakouetana, présent lors de l’audience a reconnu le droit dans ce pays plus que jamais appliqué.

Signalons que la partie adverse était absente dans la salle.

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