Les mesures de lutte pour extirper le phénomène des   »bébés noirs »

Les mesures de lutte pour extirper le phénomène des  »bébés noirs »

Dans la vision de garantir la paix, de maintenir la sécurité sociale et de faciliter la libre circulation de la population en République du Congo, il est important de trouver des mesures indispensables pour éradiquer le phénomène des bébés noirs.

Depuis plus de six (6) ans, Brazzaville comme dans toutes les grandes agglomérations, on remarque une présence récurrente des actes de violence.

En effet, la population est exposée et confrontée aux différents problèmes sociaux tels que le braquage, le viol à mains armées, les assassinats et autres, remettant en cause leur libre circulation dans les villes et les zones reculées.

Cet ainsi qu’il est nécessaire au service de diffusion et de la communication à la direction générale de l’éducation civique (Dgec) d’élaborer des stratégies efficaces pour éliminer les violences répétitives que sont victimes les différentes localités, a fait savoir le responsable du dit Denis Loubassou.

Les bébés noirs sont généralement des jeunes âgés de 13 à 25 ans, souvent désœuvrés et déscolarisés, munis d’armes blanches (machettes, haches, barres de fer), commettant des assassinats, des pillages et viols contre la population.

Par manque d’occupations, ces jeunes errent à longueur de journée menaçant la population, ravissant des portefeuilles, des téléphones portables argent et autres objets de valeur aux passants et arrivent même à ôter leur vie.

Donc, selon cette structure, l’État devrait trouver une stratégie de les occuper en implantant des centres d’encadrement scolaire ou de formation accessibles à tous. Car, il est toutefois accusé de travailler en connivence avec ces agresseurs.

« Donnez-nous du travail et vous verrez que cela va finir. Faites à ce que nous soyons occupés de façon permanente », a déclaré un délinquant de Makelékélé.

Pour Denis Loubassou, le ‘‘civisme’’ et l’intégration du cours de ‘‘l’éducation civique’’ à tous les niveaux scolaires feront peut-être des armes efficaces pour contenir la délinquance juvénile qui empêche la détente au sein de notre territoire.

Retenons que la mutualisation entre l’État, la partie civile et les parents est une arme irréfutable que ne peut s’en passer notre pays pour résoudre tous les problèmes sociaux qui minent son développement.

Slegde MAYOUSSA

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