Les acteurs  outillés pour mieux lutter contre la criminalité environnementale

Les acteurs outillés pour mieux lutter contre la criminalité environnementale

« Je vous exhorte vivement à mettre ces connaissances acquises en pratique, à cultiver le partage de l’information et l’intégrité, afin d’atteindre notre objectif commun, de démanteler et de réprimer des entreprises criminelles. Car, la volonté du gouvernement à travers cet atelier, c’est de renforcer l’Etat de droit en donnant aux acteurs de la chaîne pénale les outils nécessaires à l’exercice de leurs fonctions », a exhorté le directeur de cabinet du ministre de la justice,


Casimir Ndomba, dans son message de clôture, de l’atelier de formation et de renforcement des capacités des magistrats et autres acteurs de la chaîne pénale pour lutter contre la criminalité faunique et forestière, tenu du 22 au 25 juin 2021 à Brazzaville.


A l’issu de la formation, les participants ont formulé quelques recommandations notamment la coopération entre les services chargés de l’application de la loi et avec ceux de l’étranger.


Si le secteur environnemental des pays en développement est plus vulnérable à la criminalité que les autres domaines, c’est parce qu’il y’a des lacunes importantes concernant le financement, les politiques et le courage, la coopération est donc essentielle.


La criminalité environnementale, comme le braconnage, l’exploitation forestière illégale et le commerce illégal des espèces sauvages, un secteur qui met chaque année les ressources naturelles et la biodiversité en danger. Cette situation n’est pas simplement une tragédie pour ceux qui aiment les animaux ou sont soucieux de protéger l’environnement. Lorsque les éléphants sont massacrés pour leur ivoire et que les arbres sont coupés illégalement, les écosystèmes se dégradent. Et les populations les plus pauvres dans le monde sont les premières à en pâtir.


« Nous sommes déterminés à lutter contre la criminalité liée aux espèces sauvages et à protéger la faune et la flore dont les populations dépendent pour survivre. C’est donc la motivation de réunir tous ces acteurs pour faire le diagnostic par rapport à ce qui se fait au si bien sur le plan des textes et des institutions pour relever les difficultés qui freinent la pratique », a signifié l’un des formateurs de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et la criminalité (Onudc), Assane Dramé.


Pour le coordonnateur de l’Onudc, Cheikh Touré, a rassuré, que la mise en œuvre des recommandations pertinentes formulées par les participants à l’issue de l’atelier interpelle les pouvoirs publics et les acteurs de la chaîne pénale.


A la fin de l’atelier, les participants ont reçu les certificats de fin de formation.


A titre de rappel, cette formation a été financée par l’union européenne en partenariat avec le gouvernement, en vue de protéger l’environnement.

Un échantillon des participants recevant leurs Certificats des mains du directeur de cabinet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *