Le comité technique anti-fraude en milieu scolaire est opérationnel

Le comité technique anti-fraude en milieu scolaire est opérationnel

Fuite au Bac, fraudes au Brevet d’étude technique (Bet) : le débat sur la tricherie aux examens est sous contrôle au Congo, grâce au comité technique anti-fraude en milieu scolaire mis en place ce 25 juin 2021,
par le ministre de l’enseignement technique et professionnel Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, coordonnateur national de la commission de contrôle et de lutte contre la fraude, la corruption et autres pratiques répréhensibles en milieu scolaire dudit comité.

Le débat agite tellement l’opinion publique et ne peut pas laisser le gouvernement sans réactions. Les ministères et organes concernés ont promis des mesures pour mettre fin à ce vice durant les examens.

Dans la mise en œuvre de cette politique de lutte contre la fraude, le ministère de l’enseignement technique et professionnel, à travers ce comité vise également de parler sans détour de la fraude. « Une nouvelle ère débute fini la récréation », a rassuré Roméo James Opoki, magistrat de formation, président du comité technique de lutte contre la fraude dans son mot d’engagement.

Sachant que, la tricherie est le plus souvent une question d’opportunité et de gestion d’alarmes, le ministre Maguessa a mis en place une commission de 79 membres dont 5 membres du comité technique, commandé sur une réforme du baccalauréat (Bac) et les moyens de renforcer la sécurité des examens, face à une complexité croissante de l’organisation des épreuves qui constitue chaque année un facteur de risques.


« Il ne s’agit pas d’une commission de luxe ni de mode mais d’une commission qui nous aidera à répondre aux urgences portées par cette tendance affirmée et affichée à la fraude dans le sous secteur technique et professionnel. Car, on ne peut pas vouloir la pérennité d’un pays et former les cadres aux rabais », a indiqué le ministre.


Dans le cadre de sa mission d’enseignement et des actions menées dans le domaine de l’encadrement de l’élève, le ministère en charge de l’enseignement technique concourt lutter contre les risques de la fraude. Il entend exercer une vigilance accrue en milieu scolaire et des solutions pour en empêcher.

« Je n’ai jamais compris pourquoi, les élèves quittent la ville pour passer les examens au village alors, que les sujets et les correcteurs sont les mêmes. Je vous rassure que les fichiers seront bientôt informatisés pour contrôler tous les mouvements », a poursuivi Maguessa.
« Frauder, c’est voler et celui qui fraude sera sanctionné », a-t-il prévenu.

Il a cette occasion attiré l’attention des établissements de l’intérieur notamment celui de Makoua et surtout Ongoni, qui sont de véritables laboratoires de la fraude et qui accueillent en masse les candidats venus des grandes villes.

Toujours dans cette lancée de dénoncer les actes inciviques, il a également cité quelques établissements qui semblent être ‘‘ inquiétants’’ à Brazzaville. Il s’agit des lycées 1er mai et 5 février du secteur public et Thalès de Millet, Guillaume, Comibaf et un centre situé à Texaco, dans l’arrondissement six Talangaï, pour le secteur privé.

Lutter contre la fraude nécessite également de renforcer la prise de conscience des citoyens sur les enjeux des fraudes en milieu scolaire et d’insister sur le renforcement des sanctions encourues en cas de fraudes qu’elles soient individuelles ou collectives.

Les magistrats, enseignants, journalistes et sociétés civiles présents à la cérémonie de mis en

Ndlr : Il ya environ 20 ans passés, par exemple en pleine capitale, au CEG Nganga Édouard des élèves qui avaient des fuites, mais on ne pouvait rien les faire parce que, fils ou fille d’une autorité politique ou militaire, en gros la fraude dans le milieu scolaire a évolué, la combattre réellement nécessite d’arrêter avec les slogans ou discours que tout les citoyens soient égaux devant la loi, puis dans les autres secteurs tels que l’économie, le sport,… pourront profiter.

Crédit photo : image en avant, les membres du comité congratulés par le ministre

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