Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, ministre de l’enseignement technique et professionnel, a poursuivi ce 1er juin 2021 à Brazzaville, sa visite dans des lycées et écoles sous tutelle.
Le but de la visite, c’est d’évaluer le dispositif de la formation professionnelle mis en place depuis des années, mais aussi prendre contact avec les personnels et vérifier l’avancement sur les préparatifs des examens d’Etat et concours au titre de l’année 2020-2021.
Toujours accompagné de ses collaborateurs, Maguessa Ebomé, a été accueilli en matinée à l’école normale d’instituteurs (Eni) dans l’arrondissement 2 Bacongo. Dans cet établissement, il a été surpris de voir les apprenants mal voyants étudiés sans transcripteurs. A l’instant, il a proposé aux enseignants de passer le plus tôt possible à son cabinet pour qu’il travaille ensemble avec le ministère des affaires sociales sur cette difficulté.
S’adressant aux apprentis, le ministre leur demande de ne pas se lasser devant différents obstacles. L’une d’entre elles, a haussé la voix en disant « Nous ne nous lasserons jamais pour notre avenir malgré les difficulté monsieur le ministre. Nous avons la ferme conviction que nous serons des personnalités respectables », a rassuré le mal voyant Nlemvo Sophia, au ministre.
Le ministre a également visité le Groupe scolaire Remo, une école privée mais remplissant toute les conditions requises.
Cap à l’institut des jeunes sourds, où, il a été accueilli en langue des sourds, par une trentaine d’élèves dans des classes multi-niveaux.
Au lycée technique commercial 1er mai, l’élève Mampouya Claude en terminal G1A, filière organisation se veut être secrétaire.
En passant par le Centre d’éducation, de formation et d’apprentissage (Cefa), le ministre a aussi encouragé les apprenants à aimer le travail bien fait.
« Nous, formons les jeunes sur l’installation électrique de l’habitat », a indiqué le formateur Joseph Bikinkita.
Et enfin, en ce 2e jour, la visite s’est close au lycée technique industriel, dans ce lycée, le personnel a tâtonné de faire connaitre leur difficulté au ministre.
Mais, dans l’ensemble, les maux des établissements techniques et professionnels se résument sur le manque de matériels, de rémunération et de recrutement des enseignants.
La visite se poursuivra ce 2 juin dans d’autres centres scolaires techniques.